Ce n'est pas parce qu'on joue aux jeux vidéo qu'on est forcément un geek. Mais l'un empêche pas l'autre, bien au contraire. Pour suivre l'actualité du monde vidéoludique, lire des tests, découvrir ma façon de penser le jeu vidéo, mais aussi lire des critiques de films ou des avis sur l'univers dit "geek", c'est ici.
Parmi tous les jeux qui ont
été annoncés par Nintendo durant cet E3, il y a eu pas mal de
surprises. Et on va être franc, Captain Toad Treasure Tracker en
faisait partie. A l'origine, le Capitaine Toad est un personnage
secondaire de Super Mario Galaxy. On le voit à nouveau dans sa
suite, mais c'est à partir de Super Mario 3D World que l'on a enfin pu l'incarner dans des mini-jeux qui consistait à parcourir un
niveau en amassant toutes les étoiles vertes. Dit comme ça, il n'y
a rien de folichon. Sauf que ces mini-jeux n'étaient pas de la
plate-forme pure et dure, mais un mélange de plate-forme et de réflexion. Pour faire simple, on y contrôle le Capitaine Toad, qui
ne peut pas sauter. Il se déplace dans des niveaux assez réduit. Et
tout le principe repose sur ces niveaux, à bouger dans tous les sens
(avec le Gamepad ou le stick droit) afin de révéler le chemin ou
des passages secrets. Ces stages bonus sont plutôt bons dans Super
Mario 3D World, mais de là à en faire un jeu à part entière...
Forcément, on a été
surpris par cette annonce. Alors lorsque l'occasion de l'essayer
s'est présentée, on en a profité. Quatre niveaux étaient
disponibles à l'essai, et si le principe reste le même que dans
Super Mario 3D World, heureusement, il y a de nouvelles idées de
gameplay. Déjà, le principe n'est plus de ramasser les cinq étoiles
vertes du niveau, mais d'accéder à l'étoile jaune, en récupérant
tous les diamants (trois par niveau) si possible. En gros, on finit
le stage comme un porc, ou on le finit à 100%. Et rapidement, on
réalise que si finir un niveau n'est pas difficile dans l'absolu,
ramasser tous les diamants, c'est une autre paire de manche ! Le
premier niveau, plutôt classique dans son principe, nous montrait
déjà les subtilités du jeu. Venir à bout du stage était simple,
mais trouver tous les diamants demandait de l'exploration, de la
curiosité, et une nécessité de fouiller dans tous les sens en
bougeant le niveau. Et il y avait des endroits cachés parfois bien
vicieux ! Bon, rien d'insurmontable, c'était même simple, mais
c'était le premier niveau. Le deuxième proposait un gameplay plus
atypique et plutôt bienvenu. On contrôlait le Capitaine Toad dans
un wagonnet. On bougeait le Gamepad qui proposait une vue FPS (ou TPS
réduite au choix). Le véhicule avançait seul, et on devait viser
autour de soi pour balancer des navets (ah, les fameux navets de
Super Mario Bros. 2 !) afin de détruire des ennemis ou bien les jeter
sur les objets à ramasser. Plutôt chouette, on espère qu'il y aura
encore plus d'idées comme ça dans le jeu, sans forcément reprendre
constamment le principe du wagon.
Ce niveau cache bien plus de secrets que ce que l'on pourrait croire
Le troisième niveau était
un niveau Boss. Alors non, on ne va pas casser la gueule au méchant.
Le Capitaine Toad ne peut pas lui sauter dessus d'une, et puis bon,
il gâche déjà assez de navets comme ça en les balançant à tout
va ! En gros, il fallait parcourir le stage de la même manière
que les classiques (à la différence qu'ici il était très
vertical) tout en évitant les attaques du boss. Il fallait donc
déplacer le niveau pour voir où se cacher, anticiper les coups, et
trouver les diamants. On espère que les boss seront plus
diversifiés, mais pour une première approche, c'était plutôt
sympathique ! Le dernier niveau reprenait un concept plus
classique. Cependant, il y avait une idée de gameplay reprise en
partie de Super Mario 3D World. En appuyant sur le Gamepad, on
déplaçait des éléments du niveau, qui ici, permettaient de faire
bouger des murs avec des portes. Plus que dans les autres stages
présentés, la notion de casse-tête était ici parfaitement illustrée. Chaque pan de mur que l'on faisait se mouvoir donnait accès à un endroit du niveau, et pour atteindre son but, il
fallait bien observer et réfléchir, en prenant garde aux ennemis.
Et pour ramasser tous les diamants et bonus, c'était encore plus
corsé !
Captain Toad Treasure
Tracker a tout l'air d'un simple petit jeu, du moins, c'est ce à
quoi il ressemble. Mais une fois en main, on se rend compte qu'il a
un énorme potentiel. Le level design s'annonce plus que prometteur,
surtout s'il est encore meilleur que dans les niveaux de la démo.
Evidemment, on attend d'en savoir plus sur le contenu du jeu complet,
mais s'il est bien fourni, et pourquoi pas, qu'un mode deux joueurs
pointe le bout de son nez, il y a de quoi être généreusement
servi. Pour le moment, Captain Toad Treasure Tracker s'avère bien
plus intéressant qu'on pourrait le croire, que ce soit en terme de
gameplay ou même de casse-tête. Nintendo n'a pas oublié ses
acquis, et même s'il ne sera probablement pas un « grand »
jeu, il reste l'un des titres les plus prometteurs de cette fin
d'année, tout support confondu.
Ça y est, le nouveau The
Legend of Zelda a été présenté et on a pu y jouer ! Ah...
Non... C'est Hyrule Warriors... C'est plus crédible, vu que la
direction artistique n'était pas du tout la même... Bref... Ca y
est, nous avons pu jouer à Hyrule Warriors ! Ce jeu de baston à
grande échelle de type « musou » n'est pas un épisode
de la saga Zelda, mais bien un jeu dérivé, mélange entre un The
Legend of Zelda et un Dynasty Warriors. Même si le jeu ressemble
plus à cette franchise. En gros, on avance dans des zones immenses
et on fracasse des centaines et centaines d'ennemis. Oui, c'est aussi bête que ça, mais ça marche. Reste à voir si cet épisode à
part prenant part à Hyrule semble assez satisfaisant, au moins pour
un premier essai.
Même s'il n'est pas un
titre de la saga Zelda, on apprécie de pouvoir incarner des héros
autres que Link. Zelda évidemment, ce qui surprend agréablement,
mais aussi Impa ou bien Midona. Il y en a d'autres encore, qui n'ont
pas été dévoilés. La présentation permettait uniquement de jouer
avec Link ou Zelda. Pour le coup, on a uniquement essayé Link. Le
principe du jeu, on l'a expliqué plus haut, c'est de tabasser du
méchant jusqu'à n'en plus pouvoir. L'action de la démo se déroulait
dans une plaine d'Hyrule qui rappellait celle de Twilight Princess.
D'ailleurs, s'il est plus coloré, le design du titre en est proche.
On est donc dans un univers « mature », qui correspond
tout à fait à l'esprit guerrier du jeu. C'est beau, sans plus, mais
c'est satisfaisant. Tant que la distance d'affichage est bonne et
qu'il n'y a pas de ralentissement, dans ce genre de jeu, c'est le
principal. Et là, c'est fluide, et cela malgré le nombre d'ennemis
parfois impressionnant. On regrette que dans la démo, le level
design était un poil léger et sans originalité, mais bon, on verra
bien dans la version finale.
Venez donc tâter ma lame !
Question prise en main, on
est clairement dans du Dynasty Warriors, avec des éléments de The
Legend of Zelda. On a deux touches correspondant à un type
d'attaque, une faible et une plus puissante. On peut enchaîner les
coups, mais dans la démo, c'était quand même assez limité. On
peut aussi parer les attaques ennemis. Si la plupart des adversaires
étaient assez idiots pour se laisser massacrer, certains demandaient
d'être éliminés de manière précise, en frappant lorsqu'ils n'étaient plus en garde par exemple. Rien de bien folichon dans l'absolu,
mais cela permet de varier un peu les situations. Une jauge se
remplit aussi au fur et à mesure des coups, et lorsque l'on décide
de l'activer, elle déclenche un super coup spécial dévastateur. On
peut aussi ramasser de la magie afin de renforcer ses coups lorsque
la jauge est pleine, avant de finir sur un coup spécial. Pour
renforcer le côté Zelda, on peut enrichir son arsenal. Dans la
démo, on pouvait trouver un coffre (Tin tin tin tin!) qui contenait
des bombes. Facile d'utilisation, il suffit d'appuyer sur une
gâchette pour les balancer à l'envie. Pratique pour éliminer les
ennemis, mais aussi et surtout pour certains boss. Dans la démo, on
devait tuer le roi Dodongo. Donc forcément, les bombes, c'est utile.
Parce qu'on a beau être dans un Dysnasty Warriors like, on garde
quand même des bases de la saga Zelda.
Bref, Hyrule Warriors semble
être un bon compromis entre deux licences, même s'il est quand même
bien plus proche d'un Dynasty Warriors. Si on n'aime pas le genre, on
peut s'y essayer, mais le risque de ne pas apprécier est présent.
Malgré tout, le jeu parvient à séduire, en partie du moins, vu
qu'il s'annonce plus sympathique que ce que l'on pouvait croire. Bon,
il faut voir le contenu définitif, puisqu'il y a toujours des
probabilités que le titre soit répétitif, comme la plupart des
jeux du genre, malgré un mode coopération à deux en local. Pour le
moment, on a réussi à être plutôt rassuré, et c'est déjà
bien !
Nintendo est habitué à ses
bonnes vieilles licences, que l'on connaît depuis des années et des
années. Alors forcément, lorsque le constructeur/éditeur annonce
enfin une nouvelle licence, on a de quoi se réjouir. Pourtant,
lorsque l'on connaît le principe, on est en droit de se poser des
questions, tant cela étonne de la part du géant nippon. Eh oui, un
jeu de tir qui se joue apparemment uniquement en ligne, ça a de quoi
déconcerter. Sauf que Gamepad en main, on reconnaît immédiatement
la patte Nintendo. Et ça, ça ne déconcerte plus, ça réjouit !
Pour ceux qui ne conaîssent
pas le concept de Splatooon, on vous l'explique. C'est très simple,
il s'agit d'un jeu de tir à la troisième personne, mais sans arme,
ni haine, ni violence (rien à voir avec le film). Enfin, pas
réellement sans arme (ni sans une certaine violence), puisque l'on
se bat avec des pistolets, ou plutôt des fusil à pression, à
peinture. Et le but n'est pas uniquement d'éliminer ses adversaires,
mais aussi de répandre le plus de peinture dans l'arène, afin de
dominer ses adversaires, qui la recouvre d'une autre couleur. Mais
ce n'est pas aussi simpliste, puisque les joueurs peuvent se
transformer en poulpe afin de se cacher dans la peinture. Si c'est
dans la couleur de son équipe, on avance plus vite, si c'est dans
celle de l'ennemi, on risque de crever à petit feu. Un gameplay
plutôt simple dans ses bases, mais qui devient vite stratégique et
jouissif.
Splatoon, un jeu qui tache !
Jouable à huit en ligne, en
deux équipes de quatre, Splatoon qui s'annonçait comme sympathique
devient absolument génial une fois que l'on a le Gamepad en main.
Les commandes, qui semblaient étranges lors des explications, sont
finalement très simples, et l'ensemble est très ergonomique. Alors
oui, on déplace la caméra avec le Gamepad (ou avec le stick droit),
mais on ne le déplace pas comme un abruti autour de soi. On ne le
regarde même pas en fait. C'est instinctif pour être franc. Et
rapidement, on prend l'habitude de le bouger en alternant avec le
stick selon les situations. Avec l'une des gâchettes, on tire, on
saute avec un bouton, et c'est quasiment aussi simple que ça. On
peut aussi envoyer des grenades de peinture avec une des quatre
gâchettes, ce qui est très pratique. Et lorsque nos points sont
élevés, on peut sortir un bazooka ultra bourrin le temps de
quelques tirs en appuyant sur le stick droit. Donc oui, c'est facile
d'accès. Mais il faut comprendre que le jeu s'avère pourtant
technique et hyper stratégique. Il faut à la fois asperger la zone, sans oublier que l'ennemi peut arroser de sa couleur par
dessus, et enchaîner les frags. En équipe de quatre, on peut
élaborer diverses techniques (ce qui n'était pas le cas lors de la
présentation, et cela se comprend, on voulait tous un peu tout
faire). Par exemple, deux en attaque, un qui reste légèrement en
retrait, et un dernier qui reste près de la zone de respawn afin
d'asperger le plus la zone tout en la protégeant des assauts
ennemis. C'est bien plus stratégique qu'on pourrait le croire. Et à
la fin, les points sont comptés selon le taux de couleur de son
équipe et les points de chaque joueur selon leur frags. Bref, c'est
fun, tactique, et quasi immédiat.
Atypique au premier abord,
et oui, il l'est en partie, Splatoon est finalement un jeu de tir
dynamique, original, et accessible bien que technique. Sans violence,
et donc pensé pour tous, Splatoon n'est pas pour autant un jeu pour
les gosses uniquement, pas du tout même. Espérons d'ailleurs qu'il
ne souffre pas du syndrôme Nintendo, qui pousse les gens à croire
qu'un jeu est pour les gamins à cause de son design enfantin.
Prometteur dans son gameplay, et encore plus si le contenu suit, on
est face à l'un des jeux qui donne le plus envie sur Wii U. Encore
une fois, Big N nous prouve que même sans graphismes de fou, mais
juste avec un gameplay hyper travaillé et immédiatement fun, on
peut s'amuser, et même plus que chez la concurrence. Une nouvelle
licence du géant nippon, on n'y croyait plus, et maintenant qu'on y a
joué, on y croit, mais surtout on l'attend de pied ferme !
Splatoon, c'est un concentré de maîtrise de gameplay, d’accessibilité faussement évidente, de technique, de stratégie, et
surtout de fun instantané. Du grand Nintendo !
On vous parlait récemment de
la version Wii U de Super Smash Bros. Désormais, il est l'heure de
s'attaquer à la version 3DS. On ne va pas revenir sur les
combattants, on en a déjà parlé sur Wii U, ils sont identiques sur
chacune des versions, avec les mêmes coups. En revanche, la prise en
main est forcément différente, puisqu'il n'y a pas de manette. Mais
surtout, la présentation du jeu a permis d'essayer le mode Smash
Run. On vous balance les impressions juste là !
Avant tout, commençons par
les sensations que procure cet épisode portable. C'est la première
fois que la saga atterrit sur console portable, on est en droit
d'avoir quelques craintes. Tout d'abord, sur la lisibilité. Un si
petit écran (et encore, l'essai a été fait sur une 3DS XL) pour un
jeu qui part vite en sucette niveau visuel et bordel, ça peut
effrayer. On va être franc, c'est bien plus confortable sur un écran
de télévision. Pourtant, on s'y fait, même si forcément, c'est un
poil moins pratique. Il n'y a donc pas trop d'inquiétude à avoir.
Pour ce qui est de la prise en main, bien que logique dans ses
commandes et ses boutons, elle demande un petit temps d'adaptation.
C'est finalement comme pour Melee, sauf qu'il y a désormais une
gâchette pour se protéger, et non deux, puisque l'autre sert à
attraper ses adversaires. C'est classique, c'est donc parfaitement
adapté à la console. Mais, peut-être est-ce la taille de la
console, on a plus de mal à prendre le jeu en main. Et de manière
presque absurde, on a plus tendance à vouloir jouer avec la croix
(qui sert à se moquer ou à frimer) plutôt qu'avec le « stick »
de la 3DS. Bon, on s'y fait, on retrouve ses marques, mais de
manières moins évidentes que sur Wii U (en même temps, jouer avec
la manette Gamecube, forcément). Bref, c'est du bon, mais il y a
malgré tout un temps d'adaptation nécessaire.
Fight on Rainbow Road !
Passons dorénavant au
fameux mode Smash Run, exclusif à la 3DS. Pour rappel, il se divise
en deux parties. Une première dans laquelle on parcourt durant cinq
minutes un niveau plus ou moins labyrinthique rempli d'ennemis divers
de chez Nintendo (ou des combattants des autres éditeurs) à la
recherche de bonus boostant les capacités, puis une seconde avec un match aléatoire
à quatre (ça peut être un combat classique, un où tout le monde
est à 300%, où les combattants sont plus rapides, etc...). Dans la
première partie, on explore donc un niveau, tel un jeu de
plate-forme teinté de beat'em all. On saute, on tabasse des ennemis,
et on amasse les précieux gains qu'ils ont laissé après leur
défaite. On peut utiliser des objets durant cette phase, afin de
maltraiter ceux qui gêneront notre route. On peut aussi entrer dans
des portes pour participer à des minis défis chronométrés. C'est
plutôt chouette. A savoir que l'on ne rencontre jamais les autres
adversaires qui sont de la partie, on les affronte uniquement lors du
combat qui suit. L'intérêt de cette phase, si l'on excepte le
divertissement, c'est que les bonus que l'on ramasse servent pour le
match, puisqu'ils donnent des boosts de puissance, de rapidité, de
sauts, etc... Et c'est une idée intéressante. Parce que le match
qui suit peut dépendre des statistiques que l'on a su ou non faire
jouer en sa faveur. Et ce mode est jouable à plusieurs joueurs, même
s'ils ne se rencontreront que dans le combat final.
Avant de conclure, un petit
mot sur les Amiibos, ces figurines NFC qui seront disponibles à Noël
avec la version Wii U de Smash Bros., et début 2015 avec un
adaptateur pour les versions 3DS. Il n'était pas possible de jouer
avec, mais exposées en vitrine, ce qu'il faut constater, c'est que la
finition est juste sublime. Si celles vendues dans le commerce sont
aussi réussies, les comptes en banque de beaucoup de joueurs et de
fan risquent d'en prendre un coup ! Bref, pour en revenir à
Super Smash Bros. for 3DS, il faut dire que l'ensemble s'annonce très
bon. Évidemment, il faudra un petit temps d'adaptation pour se faire
à la jouabilité et à l'écran de la console, mais le fun est bien
présent et la maîtrise de Sakurai aussi. Pas d'inquiétude donc.
Plutôt jolie avec son effet cell-shading, le titre séduit et sera
un futur indispensable de la console nomade de Nintendo. Vivement le
3 octobre !
Comme chaque année,
Nintendo présente ses jeux qui étaient jouables à l'E3. Et cette
année, il y en avait des jeux, principalement sur Wii U. Voici le
premier article qui va ouvrir une multitude d'aperçus sur plein de titres à venir. Non, il n'y aura pas d'aperçu de Sonic Boom, que ce
soit sur Wii U ou 3DS ! Parce que la déchéance du hérisson est de pire en
pire, et ce serait trop triste de parler ainsi d'une ancienne gloire
du passé. Pourtant on commence avec un jeu dans lequel il y a Sonic,
Super Smash. Bros. Accrochez-vous à votre manette GameCube, voici un
aperçu de la version Wii U.
Oui, vous avez bien lu,
manette Gamecube. En effet, le titre était uniquement jouable avec
ce type de manette. Cela ravira les vieux de la vieille (comme le
rédacteur de cet article...), mais bon, une impression Gamepad ou
manette Wii U pro en main, ça aurait été bien aussi. Enfin bon, la
manette Gamecube, c'est la manette des vrais, alors on ne se plaindra
pas. Revenons au jeu. Dans cette démo, tous les nouveaux (et même
anciens) personnages n'étaient pas disponibles. Pas de Pac-Man,
Palutena, combattant Mii, ou même Dracaufeu (bon, c'est pas vraiment
un nouveau combattant, mais il l'est dorénavant à part entière).
Peu importe, il reste assez de nouveaux venus pour avoir une petite
idée. Et puis avant même de tester des personnages, on est là pour
essayer le nouveau Smash Bros. Et c'est le sourire aux lèvres que
l'on retrouve non pas les impressions de Brawl, mais bien de Melee !
Bon, c'est peut-être la manette qui fait ça aussi. Plus
sérieusement, dès le début on réalise que le jeu est moins mou
que Brawl, et se rapproche plus de la nervosité de Melee, sans pour
autant l'atteindre. Et ça fait plaisir ! On dashe, on enchaîne
les coups et les smashs, et ce toujours dans ce semi-bordel ambiant
qui fait tout le charme de la série. La prise en main est immédiate,
bien que toujours technique, et forcément, les joueurs de Melee ne
seront pas déconcertés (surtout s'ils jouent avec des manettes
Gamecube). Dans l'absolu, dans le gameplay pur et dur, il n'y a pas
vraiment de nouveautés, mais peu importe, le jeu reste un concentré
de fun. Et puis ce sont les nouveaux personnages, les nouveaux
combattants, et les nouveaux objets qui permettent de renouveler la
licence.
Et sinon, ça va toi? La famille? Tranquille?
Les nouveaux combattants,
parlons-en. Le villageois, l'entraîneuse Wii Fit ainsi que Harmonie
et Luma ont eu un peu de mal à convaincre. La raison est simple, ils
ont tous une maniabilité plutôt atypique, au moins dans leurs
coups. Ce qui fait qu'en un ou deux matches, il est difficile de bien
les cerner. Entre l'entraîneuse qui a des attaques plutôt...
étranges, logiquement, puisque ce sont plus des poses, et Harmonie
qui se bat avec Luma, on est loin des prises en mains immédiates de
Mario ou Link. Parmi les autres nouveaux, il y a bien entendu Mega
Man. Peu rapide de manière surprenante, ses attaques sont claires et
donc assez faciles à assimiler. Inutile de le répéter à chaque
fois, comme pour tous les personnages, c'est avec l'entraînement
qu'on le maîtrisera complètement. Amphinobi, la dernière évolution
du starter eau de la sixième génération, est un combattant rapide,
avec des attaques simples d'apparence, mais qui demande pour
certaines de la stratégie et de la technique dans leur exécution.
Et pour finir, Little Mac, le boxeur. Très rapide, dans ses
déplacements comme dans ses coups (avec le bouton A, c'est
impressionnant l'enchaînement de gros porc!), il est moins efficace
en l'air. Son attaque principale rappelle fortement le Falcon Punch
dans son principe, même si le coup a une portée plus longue. Un
personnage qu'il faudra savamment utilisé, mais qui plaira sûrement
à beaucoup de joueurs.
Pour ce qui est de
l'ambiance du jeu, le visuel est bon, sans être une claque. Ce n'est
pas gênant, tout est fluide et propre, c'est le principal. On
regrette que dans la démo, les arènes étaient un peu trop
« plate-forme aérienne » on va dire, un peu comme le
premier niveau F-Zero dans Melee, avec une plate-forme mobile qui se
pose avant de repartir. Sinon, dans l'ensemble, rien à redire. Le stage de Mega Man avec le Yellow Devil est intéressant, puisqu'il
place le boss dans l'arène, qu'on peut battre, qui peut nous faire du
mal, où sur lequel on peut balancer son adversaire pour lui faire
prendre des dégâts. Bref, vous l'aurez compris, ce Super Smash
Bros. for Wii U s'annonce grandiose, et cela juste après avoir joué
uniquement en multi local. Espérons que le mode solo soit à la
hauteur. Pour le moment en tout cas, c'est juste génial. Enfin bon,
des nouvelles de Captain Falcon, Ice Climbers ou Ganondorf, ça
serait rassurant. Parce que retirer de bons persos pour nous refourguer
des médiocres (qui a dit Harmonie?) ça aurait de quoi foutre un peu
les boules. Mais bon, oublions ça, pour l'instant, ce Super Smash
Bros. for Wii U s'annonce comme le digne héritier de Melee, et ça,
ça fait plaisir !
Cette année pas de
nouvelles consoles à l'E3, c'était donc la bonne période pour
enfin présenter des jeux. Jeux principalement axés sur les
nouvelles générations de consoles. On attendait donc avec
impatience les conférences de Microsoft, EA (enfin...), Ubisoft,
Sony, et le Nintendo Digital Event. Et si ce dernier a réussi à
rehausser le niveau de l'E3 après des conférences finalement pas
très folichonnes, il faut bien avouer que cette année, l'ensemble
était un peu tiédasse... Non pas que cet E3 était mauvais, au
contraire, mais malgré toutes les bonnes intentions des
constructeurs et des éditeurs, il n'y a pas eu de vraies grosses
surprises, et surtout, pas d'énorme claque (une éventuellement,
mais l'annonce du titre était attendue). Oui, il y a eu des
nouveautés que personne n'a vu venir, mais même s'il y a de quoi
être enthousiaste, dans l'absolu, c'était juste sympathique, à
défaut d'être extraordinaire. Bref, on va revenir sur les
conférences et les annonces. On ne pourra pas s'attarder sur tout,
mais sur ce qui a principalement marqué cet événement. Allez, on
commence !
Microsoft a ouvert le bal
avec Call of Duty : Advanced Warfare. Eh oui, quand on est l'une
des licences les plus rentables, on a beau être aussi intéressant
que le dernier film de Roland Emmerich, on nous lance des fleurs.
Alors on a enfin quitté le moteur graphique de la PS2 pour offrir un
truc potable, à base de TitanFall. Oui, du pan pan boum boum qui ne
cherche même plus à cacher son manque d'originalité, et qui
pourtant s'essaye à la guerre plus ou moins futuriste. C'est beau
les jeux vidéo qui évoluent... Bon, comme on ne va pas s'éterniser
quarante ans, passons aux présentations peu surprenantes, mais
plutôt plaisantes (comme l'ensemble de cette conférence, et de cet
E3 en général). Forza Horizon 2 débarquera le 13 septembre 2014,
et s'annonce quand même bien beau. Sunset Overdrive s'est montré à
nouveau, avec un trailer à la cool, et une phase de gameplay. Ça a
l'air totalement décomplexé, plutôt sympathique, ça rappelle même
un peu Jet Set Radio, mais il en faut encore plus pour réellement
convaincre. Verdict à sa sortie le 28 octobre. A cette même date
sortira Assassin's Creed Unity, qui se déroule durant la Révolution
Française. On a eu le droit à du gameplay. C'est plutôt joli
(malgré quelques bugs graphiques), et première pour la série, on
pourra jouer les missions en coopération ! La coopération a
aussi été montrée dans le très attendu Fable Legends, et pas
uniquement, puisque l'un des joueurs pourra aussi incarner un ennemi.
C'est aussi le principe d'Evolve, dans lequel quatre joueurs peuvent
en affronter un cinquième sous forme de monstre. Ça a l'air plutôt
cool, même si on en n'a pas vu beaucoup. On n'a pas vu beaucoup non
plus de Dragon Age Inquisition, hormis un trailer. En revanche, on a
vu du gameplay de The Division, qui sortira dans longtemps. En
février, dans longtemps, mais pas trop, ce sera la sortie de The
Witcher 3 : Wild Hunt, qui s'annonce incroyable, gameplay à
l'appui. On vous rassure, il y a aussi eu des nouveautés lors de
cette conférence, à commencer par Rise of the Tomb Raider, la suite
du reboot de la préquelle. Bon, c'était assez attendu, mais ça
fait toujours plaisir. Attendu aussi, Halo 5, dont on ne sait
toujours rien, mais plus surprenant (quoique...) Halo :
Masterchief Collection, qui regroupe les quatre premiers opus en
super méga full HD, avec plus de cent cartes multijoueurs, la
web-série NightFall, et une beta de Halo 5. Les fans ou les
néophytes seront comblés dès le 11 novembre prochain. Parmi les
vraies surprises, on a eu le droit à Ori and the Blood Forest, la
suite de Child of Light (ah, on me dit que non) avec sa direction
artistique somptueuse. Tout comme Inside, par le créateur de Limbo,
dont on ne sait pas grand-chose. Enfin, on nous a annoncé les
retours de Phantom Dust et Crackdown. La vraie surprise vient surtout
de Scalebound, une nouvelle licence venue tout droit de Platinium
Games. Un jeu d'action étrange avec des dragons. Un mélange entre
Bayonetta et Monster Hunter ? Pourquoi pas. Une chose est
certaine, de la nouveauté, ça ne fait pas de mal !
Trailer de Scalebound
On va passer très
rapidement sur la conférence EA, basée sur le sport
particulièrement. On a eu le droit à de rares images en stade de
développement de Star Wars Battlefront, Mass Effect 4 et Mirror's
Edge (un reboot...). Plus l'annonce d'un jeu de sport extrème
développé par Criterion. Sinon, il y a eu les sempiternels Sims,
sans grandes surprises. Dawngate, un MOBA, va essayer de concurrencer
League of Legends, et qui sait, peut-être va-t-il investir la scène
E-Sport (ça serait étonnant, mais pourquoi pas). La conférence
s'est terminée sur Battlefield Hardline, qui ne propose plus de
guerre, mais des affrontements entre flics et méchants pas gentils
brigands. Rien de très original, mais ça pète partout, et ça
plaira sûrement aux fans de Michael Bay.
Place à Ubisoft. On ne
parlera pas à nouveau des Assassin's Creed ou autres présentés
chez Microsoft. On commence donc par Far Cry 4, qui semble avoir
retenu la leçon de Far Cry 3, au point de la repomper sans scrupule.
Un méchant fou et charismatique, un héros fade dont on a rien à
foutre, et une ambiance exotique, mais pas trop. Bref, un beau Far
Cry 3.5 que tout le monde semble déjà vouloir posséder, et qui
sortira le 18 novembre. Il y a ensuite eu The Crew, ce jeu de courses
avec la promesse d'un monde ouvert immense, dont la date de sortie
est enfin prévue pour le 12 novembre. Shape Up, un jeu de fitness
plutôt délirant fonctionnant avec Kinect a été annoncé pour le
lendemain, c'est à dire le 13 novembre. Et puis, Yves Guillemot est
venu pour annoncer le dernier jeu. Tout le monde a retenu son
souffle, et alors qu'on espérait tous voir Beyond Good and Evil 2,
on a eu le droit à... Rainbow Six Siege. Un jeu dans lequel on mène
des sièges en multi. Ça a l'air cool, c'est beau, mais bon, ou
aurait préféré la suite du bébé de Michel Ancel...
Far Cry 3.5
Passons à Sony maintenant.
On sait enfin que The Order : 1886 sortira le 20 février 2015,
et qu'il s'agira d'un shooter avec des zombies garous. Rien de plus,
si ce n'est que c'est beau quand même. On a changé d'univers avec
Little Big Planet 3, jouable en coopération, sur PS4, mais aussi sur
PS3 de manière surprenante. Soyons honnêtes, c'est sympa, mais ça a
pas beaucoup changé depuis les deux premiers... Puis on a changé
radicalement d'ambiance, avec Bloodborne, un jeu de From Software, à
qui l'on doit Demon's Souls et Dark Souls. Oppressante, glauque,
dérangeante et sanglante, voici comment on pourrait décrire cette
bande-annonce. Dans le genre gore et violent, mais plus décalé, la
nouvelle production de Suda 51 sortira sur PS4 en 2015. On n'en sait
pas plus, sauf que ce sera un free-to-play, et qu'il s'agira très
probablement d'affrontement entre joueurs. Et dans un registre
similaire mais pas vraiment, Mortal Kombat X a montré son gameplay.
Toujours aussi gore, le jeu s'annonce surtout moins rigide que les
anciens opus, et ça, ça fait plaisir ! Cool, rigolo, et un peu
crade, le trailer de Dead Island 2 prend à contre-pied le ton du
trailer du premier opus. On espère juste que le jeu soit enfin bon
pour une fois dans la licence. No Man's Sky, un jeu indé qui a déjà
bonne réputation alors que sa sortie n'est pas pour tout de suite a
probablement été la claque de cette conférence, et la nouvelle
preuve que les productions AAA ne sont plus des valeurs sures. Metal
Gear Solid V : The Phantom Pain ainsi que Batman Arkham Knight
ont su impressionner eux aussi, sans grande surprise. L'annonce de la
version PS4 de The Last of Us pour le 29 juillet a fait plaisir, mais
a moins surpris que le portage de GTA V sur next gen et PC (enfin,
moins surpris, c'est vite dit). Mais puisque l'on parle de portage,
c'est surtout l'annonce de Grim Fandango HD sur PS4 et PS Vita (et
d'autres supports non précisés aussi) qui a eu de quoi faire
plaisir. Et pour finir en beauté, Sony a balancé le trailer tant
attendu, celui d'Uncharted 4 : A Thief's End. Le jeu sortira en
2015 (probablement en novembre), on n'en sait pas plus pour le
moment, si ce n'est qu'il sera le dernier de la série. Toutes les
bonnes choses ont une fin...
Mon Dieu... Uncharted 4!
Les conférences sont
terminées, mais il serait impensable d'oublier de parler du Nintendo
Digital Event. Surtout qu'il faut avouer que c'était l'un des
meilleurs moments précédant l'ouverture du salon. Et avant même
les annonces, du fait de sa présentation. Les conférences sont
souvent un peu longuettes et bavardes pour pas grand-chose, et hormis
Ubisoft, il y a très peu d'humour. Là, Nintendo commence avec des
sketchs en stop motion mettant en scène Reggie Fils-Aimé et un
public parodique (mais presque réel) de conférences, blasé de
toujours avoir les mêmes jeux. Tout ça avant d'enchaîner sur un
combat entre Reggie Fils-Aimé et Satoru Iwata. C'était totalement
What the Fuck, mais bon sang, ça faisait plaisir à voir de la
dérision. Bref, ce combat de titans était là pour Super Smash
Bros. On apprend que les Miis seront jouables, mais qu'ils auront des
caractéristiques de gameplay différentes selon ce que l'on préfère.
Parmi les nouveaux combattants, il y a Palutena et Dark Pit de Kid
Icarus, ainsi que Pac-Man ! En revanche, toujours aucune image
de Captain Falcon dans les anciens... Bref, ces nouveaux Smash Bros.
ont l'air plutôt balèzes. La version Wii U sortira fin 2014 sans
plus de précisions, et la versions 3DS le 3 octobre. Bien entendu,
les Amiibos, les figurines NFC seront de la partie, et pourront être
utilisées avec d'autres jeux. Rien de transcendant sur le sujet dans
l'absolu, mais la finition de ces figurines pourrait bien nous les
faire acheter ne serait-ce que pour les exposer fièrement sur notre
étagère. Passons à Yoshi Wooly World, un jeu de plate-forme 2D
avec Yoshi, mélange entre Yoshi's Story et Yoshi's Island, avec une
direction artistique en laine assez sublime. Kirby and the Rainbow
Curse reprend le principe du premier épisode DS, mais sur Wii U,
avec aussi une direction artistique plus que jolie, avec de la pâte
à modeler entre autre ! Ceux qui ont aimé les niveaux inédits
avec Toad dans Super Mario 3D World apprécieront sûrement Captain
Toad Treasure Tracker, qui reprend le concept (on avance avec le
stick et on déplace la caméra avec le Gamepad pour trouver
différents chemins et secrets) dans un jeu à part entière, qui
sera plus poussé que les simples niveaux bonus qui l'ont inspiré.
Sans surprise, Pokémon Omega Ruby et Alpha Sapphire sont des remakes
des opus Game Boy Advance avec la technologie des verions X et Y. X
justement, le fameux jeu énigmatique avec des mechas, est devenu
Xenoblade Chronicles X, suite de l'opus Wii. On le connapit déjà,
mais Bayonetta 2 s'est une nouvelle fois affirmé comme l'un des jeux
à surveiller en cette fin d'année. Surtout qu'il pourra être vendu
avec le premier opus sur Wii U, avec des ajouts exclusifs made in
Nintendo. On a aussi appris que Hyrule Warriors sortirait en
septembre chez nous. La vraie surprise de cette présentation
Nintendo, c'est Splatoon, un jeu d'affrontement en ligne en équipe
de quatre très cartoon. Le concept est simple, il faut repeindre la
plus grande partie d'une arène en temps limité, contre une équipe
d'une autre couleur. Sauf qu'on peut se transformer en poulpe pour
avancer rapidement dans sa peinture, mais pas dans celle des
adversaires évidemment. Ça a l'air vraiment fun, et voir une
nouvelle licence chez Nintendo, ça fait plaisir. Quant aux fans de
Mario, ils apprécieront probablement Mario Maker, afin de
construire ses propres stages 2D de Mario. La fin de la
présentation a teasé sur un nouveau Starfox (un concept pour le
moment), ainsi que deux projets en cours de la part de Shigeru
Miyamoto : Project Guard et Project Giant Robot, jouables avec
le Gamepad, et dont on attend d'en savoir plus. En marge du Nintendo
Digital Event, des jeux ont été annoncés, comme Mario Party 10 ou
encore Mario Vs Donkey Kong sur Wii U. Mais bien entendu, la claque
de cette conférence (et de cet E3, avouons le) c'est la présentation
très courte, mais absolument phénoménale de The Legend of Zelda
sur Wii U. Promesse d'un monde ouvert libre dans la progression, et
direction artistique admirable, on n'a qu'une chose à dire, merci
Nintendo !
Merci!
Pour finir, voici une petite
sélection totalement subjective de ce qui m'a le plus marqué lors
de ces annonces. Beaucoup de jeu ont été présentés, peu de
nouveaux, mais malgré tout, certains ont fait leur petit (voire
gros) effet. The Witcher 3, que j'attendais déjà pas mal, me donne
encore plus envie ! Même si on a rien vu et que je reste
dubitatif, Rise of the Tomb Raider me tente, parce que j'ai bien aimé
le reboot. Il y a eu du lourd côté Nintendo, et Yoshi Wooly World
s'annonce quand même pas mal. Pourtant, ce sont plutôt les jeux
déjà prévus qui m'ont marqué. Super Smash Bros. évidemment, mais
surtout Bayonetta 2. Surtout avec le
premier qui sortira aussi sur Wii U avec des ajouts tirés de
l'univers Nintendo (Bayonetta en Link... Bave...). Mario Maker aussi
a l'air plutôt cool. Construire ses stages 2D de Mario, graphismes
Nes ou Wii U, ça a de quoi être bon. Je termine avec mes deux coups
de cœur. D'une part, Uncharted 4. Ok, on n'a quasiment rien vu, mais
bon sang de bois, j'attends tellement ce jeu ! Et si la qualité
des graphismes est aussi belle dans le jeu (on a le droit de rêver,
c'est Naughty Dog après tout), ça risque d'être immense. Et pour
finir, le nouveau The Legend of Zelda bien évidemment. On s'y attendait,
on voulait voir, on a vu, et... Ben voilà. LA claque su salon, qui
prouve qu'une direction artistique maîtrisée vaut plus que
n'importe quelle claque technique pure. On n'a rien vu de plus qu'un
simple trailer, mais bon, je pense que c'est assez suffisant pour
faire taire les rageux qui n'aiment pas Nintendo. Et moi, ça me
suffit, c'est le principal ! Et vous, cet E3, vous en avez pensé
quoi ?