mardi 26 juin 2012

Nintendo, what the fuck are you doing ?!

J’ai attendu la fin du week end pour écrire cet article, afin qu’il ne soit pas déjà obsolète lors de sa publication, mais honnêtement, je pense que vu ce qui se passe, je pourrais presque faire un roman feuilleton hebdomadaire. Je m’explique, sur l’article et sur son titre. Nintendo agit de plus en plus bizarrement. Certains diront que c’est depuis toujours, chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais récemment, ça donne vraiment l’impression de partir en sucette. Entre la communication sur la Wii U (et la conférence à l’E3 entre autres, sur laquelle je ne reviendrai pas une seconde fois) et l’annonce d’une nouvelle 3DS (démentie à l’E3…) qui n’apporte rien de vraiment neuf, il y a de quoi se poser des questions sur la firme de Kyoto….

Commençons tout d’abord par la Wii U. Outre la communication autour de la console et de son Gamepad (et des jeux aussi) plus ou moins désastreuse, c’est dernièrement le prix de la console et la date de sortie qui ont fait parler. On se rappelle, il y a plusieurs mois, des idées folles de prix circulaient. 450 euros, c’était un des prix potentiels annoncé par des revendeurs. Sauf que depuis, Nintendo a clairement dit qu’il ne vendrait pas à un prix excessif. On s’attendait alors à un prix avoisinant les 300 euros. Sauf que voilà, des annonceurs allemands, puis français ont annoncé sur leur site la console au prix de 399.99 euros. Il s’agit d’Amazon pour ceux qui ne seraient pas au courant. Ce prix tranche avec ce que la firme annonçait. Et en plus de cela, une date de sortie est tombée aussi : le 21 décembre 2012, soit quatre jours avant Noël…


Bon, finalement, juste avant de publier cet article, je vérifie un truc, et que vois-je ? Sur Amazon, la Wii U est passée de 399.99 à 349.99 euros. J’ai donc retiré une partie de ce post qui disait que vendre la console à plus de 350 euros, c’était se tirer une balle dans le pied pour Nintendo. Bien sûr, toutes ces annonces de prix sur les sites, c’est à prendre avec des pincettes, Nintendo n’a finalement rien confirmé encore, mais 350 euros, c’est finalement ce qui semble être le plus crédible. Et ce matin même, Satoru Iwata, PDG de Nintendo, a annoncé que la Wii U serait commercialisée à un prix « raisonnable ».  De quoi rassurer les joueurs, sans pour autant leur donner plus d’infos. En revanche, une chose n’a pas changé, la date de sortie. Et là, j’ai envie de dire, qu’est-ce que vous foutez chez Nintendo ?! Sortir une console quatre jours avant Noël, et qui plus est le jour supposé de la fin du monde… C’est aberrant. Elle ne vendra jamais assez à Noël. Il ne faut pas la sortir après le 5 décembre, c’est du suicide. Alors encore une fois, la date n’a pas été officialisée par Nintendo, mais quand même. Honnêtement, si c’est le cas, je ne sais pas ce qui leur passe par la tête. Comme s’ils savaient qu’ils auraient du retard mais qu’ils voulaient absolument la sortir avant les fêtes de fin d’année. Bref, je ne sais pas ce que cela va donner, mais j’espère vraiment qu’ils sortiront la console plus tôt.


Autre chose qui peut surprendre, et encore, le prix des jeux. 69.90 euros le jeu… Ok, c’est pareil chez Sony et Microsoft, mais quand même ! Nintendo a toujours essayé de vendre ses jeux pas à un prix correct (enfin, sauf époque cartouche, c’est évident, et encore ça allait), alors s’aligner avec la concurrence qui les vend à un prix excessif… Je ne m’attendais pas à 45 euros le jeu, mais 60 ça aurait été bien. Alors bon, c’est comme ça, après, on verra, rien n’est encore officiel. N’empêche que NintendoLand à 70 euros, même si à plusieurs c’est bien marrant, ça fait un peu cher je trouve. Et ce prix, contrairement à celui de la console, est annoncé sur pas mal de site de revente. D’ailleurs, sur celui de la Fnac, il y a quelque chose d’assez choquant. Et je ne parle pas du prix des jeux. Regardez bien l’image en dessous de ce paragraphe. Oui, en effet, les jeux sont annoncés pour janvier 2013… Alors quoi ? Erreur de la Fnac ou bien console vendue le 21 décembre mais jeux disponibles uniquement en janvier ? Ou console qui sortira en janvier ? Que de mystères…


L’autre nouvelle qui surprend, c’est l’annonce de la 3DS XL, qui sortira chez nous le 28 juillet prochain. Lors de l’E3, au début du mois, Nintendo avait démenti toute rumeur d’une nouvelle 3DS, et là, quinze jours après, il annonce la sortie d’un nouveau modèle. Alors bon la démarche est étrange, même si on conçoit qu’il voulait privilégier la Wii U, mais ce qui frappe, c’est que de modèle XL se contente simplement d’être plus grand. Ok, c’est bien d’avoir des écrans plus grand, ça facilité la visibilité, mais finalement, à part ça, elle n’apporte rien cette nouvelle 3DS. Certains fantasmaient sur l’ajout du second stick inclus dans ce modèle de console, mais non. Et honnêtement, si cela choque certaines personnes, ce n’est pas mon cas. Le second stick, quasiment aucun jeu ne l’utilise, et aucun jeu n’est à prévoir avec. En plus, les possesseurs de Nintendo 3DS classique ce serait sentis laissés pour compte, avec une console amputée dès la naissance. Cela ne m’empêche pas de ne pas saisir cette sortie, inutile je trouve, du moins pour le moment, puisqu’à part proposer des écrans plus larges, aucune innovation n’est de la partie (hormis deux logiciels, mais bon…), et la console sera même vendue sans adaptateur secteur pour la recharger ! On note cependant une plus grande autonomie et le fait qu'une carte SD de 4Go (au lieu de 2) sera présente avec la console. Espérons tout de même que cette 3DS 2.0 se vende autant qu’elle le mérite.


Voilà, je conclus cet article en me demandant encore ce qui passe par la tête des dirigeants de Nintendo. Rien de super méga affolant, mais quand même, il y a de quoi s’inquiéter un peu. Et pour être franc, j’ai peur que ce ne soit pas prêt de finir pour le moment…

samedi 23 juin 2012

Square Enix débarque sur 3DS

Vous connaissez tous Square Enix. A l’origine, il s’agit de deux sociétés différentes spécialisées dans les jeux vidéo, Square et Enix (on ne s’en serait pas douté), qui ont fini par fusionner en 2003 afin de devenir Square Enix. Connu pour ses jeux de rôles tels que Final Fantasy, Kingdom Hearts ou encore Dragon Quest, c’est plutôt du côté des origines de Square que va porter cet article. La société, fondée en 1983, connaît en 1987 de gros problèmes financiers. C’est alors que Hironobu Sakaguchi propose et réalise un jeu, dans un dernier élan d’espoir, sans penser qu’il serait à l’origine de l’une des plus grandes sagas de l’univers vidéo-ludique. Final Fantasy, c’est le nom de ce jeu. Et cette licence, du fait de son succès phénoménale, engendra en 2002 une nouvelle série, celle des Kingdom Hearts, mélangeant l’univers de Final Fantasy à celui de Disney. Et justement, ça tombe bien que je parle de ces deux licences, parce que ce sont d’elles qu’il est question sur 3DS, à venir dès le mois de juillet. Et disponible en démo depuis cette semaine sur l’eShop.

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, le 20 juillet débarquera chez nous et sur 3DS un nouveau volet de la saga Kingdom Hearts avec Dream Drop Distance. En revanche, je parle de Final Fantasy, mais pas de nouveau jeu de la série sur 3DS, ni même un remake d’un ancien épisode, mais plutôt une sorte de spin-off musical. Je vous en ai déjà parlé, il s’agit de Theatrhythm Final Fantasy (je devrais avoir une médaille à chaque fois que j’écris ce titre, et de l’argent quand je le prononce correctement du premier coup). Un jeu de rythme, même si cela est réducteur de l’appeler ainsi, sur l’univers de Final Fantasy, et donc avec les musiques de la saga. En gros, beaucoup de Uematsu, et on ne va pas s’en plaindre. J’ai essayé ces deux jeux, en démo uniquement malheureusement, et je me suis fait un avis, certes mince et réduit, que je tiens à vous communiquer.

Theatrhythm Final Fantasy, je vous en ai souvent parlé, et c’est une de mes grosses attentes sur 3DS. Lorsque la confirmation de sa sortie en Europe est tombée, j’ai sauté de joie, puisque cela signifie que je pourrai un jour me procurer le titre. Et depuis hier, j’ai téléchargé la démo du jeu sur l’eShop, me permettant enfin de me faire une idée sur le jeu, même mince. Pour rappel, le titre propose d’exécuter des actions en rythme sur l’écran tactile avec le stylet (taper, glisser, rester appuyé, …) selon ce qui apparaît sur l’écran du dessus, le tout sur les musiques emblématiques de la série. Ne proposant que deux morceaux et un tutoriel, la démo est assez maigre en contenu. On aurait bien aimé pouvoir toucher au moins trois morceaux, un pour chaque Music Stage. Mais bon, ce n’est qu’une démo, alors on se contente de ce que l’on nous offre. Les deux morceaux sont « The Man with the Machine Gun » tiré de Final Fantasy VIII et « The Sunleth Waterscape » de Final Fantasy XIII. Le premier représente la phase de jeu BMS, pour Battle Music Stage. On doit effectuer en rythme les actions qui apparaissent à l’écran, et plus on réussit, plus on inflige de dégâts aux ennemis et aux boss. Et si l’on réussit parfaitement les phases en argent et en or, on déclenche une invocation. Bon, à lire, ça semble peu convaincant ou difficile, mais que nenni. En fait on se fait très vite au gameplay, et le concept devient hyper accrocheur. Alors bien sûr, il ne s’agit que d’une démo, le côté RPG est relégué au second plan pour que l’on essaye le gameplay, mais j’avoue que je suis séduit. Immédiat et efficace, pas évident, mais pas trop difficile (quoique…), et très instinctif. Et je ne le répéterai jamais assez, furieusement accrocheur. Sur les deux morceaux de la démo, j’ai dû passer quasiment une heure. Non pas que les morceaux durent une demi-heure chacun, mais simplement que je suis véritablement conquis au point de faire et refaire les mêmes morceaux, avec des difficultés différentes. D’ailleurs, si le premier niveau de difficulté est assez simple, le deuxième est déjà plus corsé, et pour le troisième, je n’ai pas réussi à finir un seul des deux morceaux… Le deuxième morceau, parlons-en. Il représente le FMS, Field Music Stage. Ici, pas de musiques tirées de combats, mais des cartes du monde pour la plupart. Et au lieu de « contrôler » quatre personnages et donc de devoir gérer quatre lignes de rythme, il n’y en a qu’une. Et le gameplay, bien que similaire, change. C’est tout bête, mais c’est tellement efficace. C’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas dans cette démo d’exemple d’EMS, Event Music Stage, qui change encore, et propose de suivre un rythme sur une musique emblématique tirée du jeu, avec comme fond des extraits de jeu ou des cinématiques cultes (avec parfois des gros spoils inside). Probablement le grand intérêt d’avoir développé le titre sur 3DS, afin de pouvoir présenter des cinématiques de qualité (plus que ça ne l’aurait été sur DS, c’est évident) et en 3D. Malheureusement, il faudra attendre la version définitive pour que je puisse me rendre compte du résultat. Une chose est sure, avec ses plus de 70 morceaux inclus dans la cartouche extraits du premier épisode jusqu’au XIII, il y a de quoi faire plaisir à ses oreilles et à ceux qui aiment les défis et le scoring. Des DLCs sont aussi de la partie, mais comme vous le savez, le vol, même honnête, je ne cautionne pas.


Bon, il est temps d’en venir à Kingdom Hearts 3D : Drop Dream Distance. Il ne s’agit que d’une démo, donc je ne peux pas juger l’intégralité du jeu. Ce que je peux dire en tous cas, c’est que le titre est de toute beauté. Kid Icarus Uprising est pour le moment la référence sur 3DS, mais avec Kingdom Hearts je pense qu’on va lui trouver un bon concurrent. Et la 3D semble bien exploitée. Quant à la maniabilité, elle se révèle instinctive et parfaitement accessible, alors que le rythme du jeu aurait pu faire craindre le pire. Qu’il s’agisse des phases de combats ou bien d’exploration, tout est relativement simple sans pour autant être simpliste ou simplifié. Alors bon, pour le moment, pour un tel jeu, je ne peux pas réellement juger. Si la réalisation dépote, tant mieux, si la prise en main est réussie, youpi, mais si le reste passe mal… Là, je ne peux pas dire. Mais une chose que j’ai constatée, c’est que vos compagnons, des sortes d’animaux étranges et moches (ou mignons, ça va dépendre des goûts) même pas vraiment dignes d’être des Pokémons, ne sont pas véritablement réussis eux, ni même utiles... Bon, on verra dans la version finale, mais honnêtement... J'émets des réserves.


Pour conclure, il ne s’agit ici que de démos, que je vous conseille de télécharger sur l’eShop si vous avez une 3DS, elles sont bien évidemment gratuites. Personnellement, j’ai réellement été séduit par le gameplay de Theatrhythm Final Fantasy. Pas forcément novateur dans le principe du jeu de rythme, le titre s’avère très vite prenant et n’aura pas de mal à entrer dans la ludothèque des possesseurs de 3DS ou des fans de Final Fantasy (qui pourraient et même devraient acheter une 3DS rien que pour ce jeu). J’attends le 6 juillet, date de sa sortie sur notre territoire, afin de me faire un plus ample et meilleur avis. Pour ce qui est de Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance, si l’emballage est fort alléchant, j’attends d’en savoir plus. La promesse est là, mais comme vous le savez, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

lundi 18 juin 2012

Test Lollipop Chainsaw

Test réalisé à partir d’une version Xbox 360

Il y a des jeux que l’on attend parce que l’on sait qu’ils vont être énormes, des jeux dont on a strictement rien à faire, et d’autres que l’on attend un peu honteusement, parce que l’on a hâte d’y jouer, mais secrètement, un peu comme un plaisir coupable, comme l’on regarderait un film avec Steven Seagal. Lollipop Chainsaw est clairement un de ces jeux. On ne s’attend pas forcément à un jeu transcendant, mais découper du zombie avec une tronçonneuse en incarnant une pom-pom girl de 18 ans digne de fantasmes d’un film pour adulte, évidemment, on n’a envie de tâter. C’est donc après avoir joué bien comme il faut que je vais dorénavant vous dévoiler les dessous de Lollipop Chainsaw, et non pas ceux de Juliet son héroïne.

 Comme on le voit sur cette photo... 
Un petit bug de collision au niveau des doigts

Juliet Starling, cheerleader du lycée San Romero, se réveille le jour de ses 18 ans. Toute heureuse, elle va retrouver Nick, son copain, le beau gosse du lycée. Mais voilà, tout ne se passe pas forcément comme prévu. Sur le chemin du lycée, elle se rend compte qu’une invasion de zombie fait rage. Heureusement, la belle possède sa tronçonneuse. Après avoir découpé dans tous les sens des morts bien vivants, elle arrivera enfin à son rendez-vous. Mais voilà, Nick, son boyfriend, s’est fait mordre. Ne voulant pas perdre son cher et tendre, la lycéenne trouve une solution, à coups de tronçonneuse. C’est alors que l’on apprend que Juliet et une chasseuse de zombies, et qu’elle a réussi à sauver Nick, ou plutôt sa tête. En effet, le jeune homme est toujours en vie, mais seul sa tête, séparée de son corps, l’est encore. L’avantage pratique, c’est que la jeune fille pourra le trimballer partout avec elle, accroché à sa ceinture.

 Pratique, le Nick

Sur ce pitch de départ totalement barré et déjanté, vous allez vivre une aventure qui continue sur la même voie pendant toute la durée du jeu. Dans un esprit complètement assumé de teen movie d’horreur comique, le titre se savoure comme un plaisir coupable que l’on se materait avec des potes un samedi soir. Au scénario, on retrouve James Gunn, à qui l’on doit entre autres l’écriture de Tromeo and Juliet, des deux films Scooby-Doo, et de Dawn of the Dead. Les familiers de son univers ne seront pas dépaysés et seront aux anges. On y retrouve son humour tout au long du jeu, et comme tout est assumé pour être dans un esprit teenager, à la limite de la régression, tout ne sera pas forcément aux goûts de tout le monde. Mais bon, si on joue à Lollipop Chainsaw on sait à quoi s’attendre. Tous les clichés sont présents pour assurer un background volontairement décalé et totalement stéréotypé. La pom-pom girl blonde et sexy (on ne s’en plaint pas), le beau gosse trop cool du lycée qui sort avec elle, les lycéens qui fantasment sur la jeune fille, les geeks en retrait à fond sur leur jeux vidéo ou encore le gothique trop mal dans sa peau parce que la vie c’est trop dur. N’y voyez en rien une certaine simplicité à s’accoutumer de ce qui a déjà été fait pour ne pas avoir à être original, tout a vraiment été pensé pour mieux détourner les situations et surtout s’en moquer bien comme il faut. Juliet est certes sexy, mais en contrepartie on ne peut pas dire qu’elle soit très intéressante et elle est assez futile (« Oh my God ! Imagine a giant smiley with zombies, it’ll be so cool ! »), quant à Nick, il n’est réduit qu’à l’état de tête, mais ce n’est pas son cerveau qui prime, mais toujours son physique. Bref, on se marre bien si on se laisse aller dans cette ambiance. Entre les références bien trouvée et très drôles (rien que celle des Zinzins de l’Espace, de Pac-Man et de Mario valent le détour), les situations complètement délirantes voire complètement What The Fuck ?! (un zombie qui nous jette des poulets !), et un humour potache volontaire (« Merci Juliet, je penserai à toi quand je me toucherai dans mon lit ce soir », « Bon, je dois changer mon tampon »), il y a de quoi se payer des bonnes tranches de rigolade pour peu que l’on entre dans cet univers totalement 2nd degré qui se joue parfaitement bien des clichés pour les pousser jusqu’à leur extrême. Enorme travail d’écriture, excellente réussite de ce point de vue-là.

 Attention chérie, ça va trancher

Les pubs du jeu annonçaient « Sexy, gore, et rock’n’ roll ». Pour le sexy, je pense que je l’ai assez précisé pour Juliet, et les visuels du jeu que vous avez sûrement vu confortent cette idée. Pour ce qui est d’être gore, comme le titre propose de découper des zombies à coups de tronçonneuse, oui, attendez-vous à des scènes bien crades, mais toujours dans la bonne humeur. Pour ce qui est du rock’n’roll, ne nous voilons pas la face, c’est clairement le cas. Véritable concentré de pop culture, le jeu est centré sur l’univers musical. Chacun des boss est un archétype d’une culture toujours axée plus ou moins rock. Du punk au rock’n’roll d’antan en passant par le metal ou le psyché hippie, chaque niveau possède donc un univers musical bien à lui. Et qu’on se le dise, les compositions sont toutes génialissimes, un véritable régal pour les oreilles. Le jeu rock de cette année. Les seuls jeux qui étaient parvenus à posséder une bande son dans le même ton aussi réussie, hors jeux musicaux, ce sont les Tony Hawk ou Crazy Taxi. Et dans Lollipop Chainsaw, tout passe naturellement. Et si pour une raison ou une autre, vous n’aimez pas la musique d’un niveau, vous pouvez toujours en changer pour mettre les musiques débloquées dans les niveaux précédents. Vraiment de quoi faire plaisir. Surtout qu’aux compositions créées pour le jeu par Akira Yamaoka (Silent Hill) et Little Jimmy Urine s’ajoutent des compositions existantes. DragonForce, Arch Enemy, The Human League, Joan Jett and the Blackhearts, ou encore Dead or Alive (pour l’un des moments le plus What the Fuck! Du jeu), vous aurez de quoi rendre vos oreilles heureuses. Ajoutons à cela un doublage, uniquement en version anglaise heureusement, très réussi, avec dans le casting des habitués des productions James Gunn, tel que Michael Rooker ou Sean Gunn, et l’on obtient une des meilleures bande sonore de ce premier semestre de l’année.

 Donc toi tu es punk

Pour le moment, on pourrait croire que le jeu fait un sans-faute, puisque je n’ai encore rien critiqué. Mais voilà, il est temps de s’y mettre. Parce que la sucette, bien que douce et sucrée comme il faut, laisse un arrière-goût un peu amer dans la bouche. Commençons par la maniabilité. Lollipop Chainsaw est clairement un beat’em all japonais sous un enrobage teen américain. Juliet avance, casse du zombie, et avance, et continue d’avancer, et ainsi de suite. C’est le principe de ce genre de jeu, mais tout concept à ses limites. Et le premier constat porte sur les zones de jeu, toutes restreintes. On doit aller à un endroit bien précis, et c’est tout. Inutile d’essayer d’aller ailleurs, vous ne pourrez pas. Même sauter par-dessus certains objets est impossible, puisqu’en soit cela n’est pas nécessaire. En gros, si vous essayez de dévier de votre route, vous vous cognerez à des murs invisibles. Alors en soit, rien de catastrophique ou de très gênant, mais bon, de nos jours, sur une console next-gen, on aurait espéré un peu mieux. Mais bon, il faut croire que ce genre de jeu est, la plupart du temps, réduit à un tracé simple constitué de couloir, quand il ne s’agit pas d’arène. Heureusement, malgré le tout, le gameplay arrive à être intéressant et à ne pas se constituer de simples coups de tronçonneuse durant tout le jeu. Au fur et à mesure des niveaux Juliet recevra des améliorations pour son outil de démembrement. Le Chainsaw Dash permet de foncer sur ses ennemis à grande vitesse tronçonneuse enclenchée, et donne aussi la possibilité de franchir certains passages. Le Chainsaw Blaster transforme l’engin en canon afin de dégommer les zombies de loin, entraînant avec lui certaines phases de shoot imposées, même si dans l’ensemble on devient rapidement libre de son utilisation. Et sinon, quand on ne se sert pas de son arme fétiche, on peut se servir de sa tête. Ou plutôt de celle de son copain. En effet, dans le jeu, Nick ne va parfois plus savoir où donner de la tête. En récupérant un ticket Nick puis en l’activant on enclenche une roulette et en appuyant au bon moment, on provoque une attaque. Utiliser la tête comme un ruban de pom-pom girl afin de dégommer les morts-vivants, s’en servir de boulet de canon pour assommer les ennemis, voilà un exemple d’attaques, qui au fil de jeu seront plus nombreuses. Le jeune homme sans corps peut aussi s’en approprier un. Juliet le pose sur le corps décapité d’un zombie et le contrôle afin qu’il lui vienne en aide pour franchir un passage le plus souvent. Original et rigolo, malgré les QTE obligatoires, surtout que le corps change à chaque fois.

 Nick est utile en fait

Lollipop Chainsaw, c’est aussi des mini-jeux inclus dans les niveaux, et que l’on doit réussir pour continuer. Le basket-ball zombie ou encore le base-ball zombie, ces mini-jeux assez drôles ne sont pas évidents pour autant, mais ils ont le mérite de varier des phases d’actions pures et dures, même si l’on y continue d’y tronçonner ou shooter du zombie. A noter que pour éviter la redondance, les niveaux abordent chacun un lieu et un thème différent, avec les zombies qui vont avec. Dans le stade, il faudra faire face aux joueurs de football américain, dans les couloirs du lycée il faudra faire attention aux professeurs parfois bien costauds, et dans les salles d’arcade, ce seront les zombies geeks qu’on devra éradiquer. Je tiens d’ailleurs à féliciter les développeurs pour ce niveau qui inclut des phases de jeux rétro qui tranchent radicalement avec le reste du jeu. Mais bon, je parle, je parle, mais finalement, ce qu’on attend d’un beat them all, ce sont les boss. Comme vous vous en doutez, chaque fin de niveau signifie affrontement. Et comme précisé plus haut, chacun de ses zombies sont tirés d’un univers rock bien précis. Qu’ils s’agissent d’un punk à crête qui hurle des insultes dont les lettres géantes foncent sur vous  (« COCKSUCKER » ), ou d’un viking metalleux, les combats ne seront pas de tout repos, même si en soit il ne sont pas très difficiles. Dans le doute pensez tout de même à faire le plein de sucettes (qui vous redonnent de l’énergie). On pourrait regretter la présence des QTE pour les boss (et aussi pour certaines phases de jeu), mais il faut croire que depuis God of War c’est devenu un standard de ce genre de jeu. D’ailleurs, si en soit ces derniers ne nuisent pas trop au jeu, dans certains combats contre des boss, une simple erreur vous fera tout perdre, et c’est assez rageant. Enfin, les combats du jeu, parlons-en. Vous pouvez frapper avec votre tronçonneuse, ou bien à coups de pompons. Il existe différents combos et au fur et à mesure du jeu vous pourrez acheter de nouveaux enchaînements. Dévastateurs, ces coups peuvent aussi être assez drôles (et un peu sexiste) comme ce magnifique coup de fesse pour assommer ses ennemis. Tout bête, mais assez jouissif. Est aussi présent une jauge, qui une fois remplie permet de tuer les zombies d’un coup. Pratique pour déclencher une Boucherie Strass et récolter un maximum de médailles de platine. On remarque aussi la présence de certains objets ou lieux qui peuvent provoquer des actions de combats assez improbables, comme dézinguer des zombies sur une barre de pole dance. Ça ne plaira pas à tout le monde, mais c’est assumé, et moi, j’aime bien. Malgré tout, c’est la faiblesse de ce genre de production, on note une certaines répétitivité et surtout le fait que malgré le nombre conséquent de coups disponibles, on se contente souvent de faire les mêmes enchaînements. Et comme toujours, la caméra fait parfois des siennes en se plaçant dans des endroits peu pratiques. Dommage.

 Gotta shoot'em all

Dans la catégorie je suis un gros point faible d’un jeu, voici un spécialiste qui vient faire son travail sur Lollipop Chainsaw, la réalisation graphique. Si les personnages principaux sont en soit correctement modélisés (encore heureux, c’est un peu pour ça qu’on a acheté le jeu non ?), le reste est parfois assez désagréable à l’œil. Pas forcément dégueulasse, mais assez pauvre et cubique. Comme si on était sur PS2, mais en tout juste un peu mieux, et encore. Alors bon, je sais à quoi vous pensez, c’est le cul de Juliet qui compte, et en effet, c’est le cas, mais quand même. Et c’est dommage parce que le titre possède une véritable identité graphique, avec des effets de cel-shading et des passages façon bande dessinée. A cela s’ajoutent d’incessants temps de chargement. Certes, ils sont très rarement longs, ils sont même plutôt courts, c’est la moindre des choses, mais ils sont quasiment omniprésents, à chaque fin d’une cinématique, ou en franchissant certains points de passage. Une vague impression d’être revenu sur Playstation première du nom. Quelques bugs graphiques et de collision sont aussi de la partie, et même s’ils ne sont pas bien méchants ni dérangeants, ils doivent être signalés.

 Eh oui, une barre de pole dance peut vous sauver la vie

Et pour finir, voici ce qui est vraiment douloureux : la durée de vie. En mode normal, j’ai mis 6 heures. C’est un peu court jeune fille, et je ne parle pas de votre jupe. Les fans de high score pourront toujours essayer de battre tous les scores du jeu pour finir premier partout, et il y a du challenge. On peut aussi tout faire pour obtenir les deux fins différentes (une heureuse, une malheureuse). Mais la rejouabilité va varier selon les joueurs. Les petits coquins qui aiment tout collectionner pourront passer des heures à tout refaire pour obtenir un maximum de médailles platine afin d’acheter les tenues de Juliet. Il en faut 85 pour le bikini et autant pour la tenue de soubrette. Ça en fait des médailles et des heures de jeu. Et justement, le jeu en vaut la chandelle, puisque certains costumes sont vraiment… Voilà. Perso, j’ai un petit faible pour la tenue d’écolière japonaise que j’ai réussi à débloquer. Mais cela n’empêche pas le titre d’être court, un peu trop, et payer 50 euros pour ça, ça peut être douloureux.

 Rien à dire, tout à voir

Ultra référencé, décalé, assumé et à la limite de la régression, Lollipop Chainsaw est fun et jouissif manette en main. Juliet Starling n’est pas uniquement cruche et sexy, elle est aussi charismatique à sa manière. On peut saluer le travail de Suda 51 et de James Gunn pour nous proposer un jeu aussi jubilatoire, rock’n’roll, gore et ironisant sur tous les clichés existants. Sorte d’histoire d’amour dans un lycée avec des zombies, le jeu aurait pu s’appeler Romero et Juliet. Malgré tout, ses défauts, trop présents, et sa durée de vie aussi longue que le mini-short en jean de Juliet font que le titre ne peut pas se hisser au rang de grand jeu. Teen movie décalé avec des zombies et une héroïne bien gaulée, le jeu se déguste comme un plaisir coupable (ou solitaire ?) que l’on assume avec ses potes mais que l’on dissimule à sa copine. Lollipop Chainsaw se savoure comme une sucette, sucrée et acide à la fois, mais dont on arrive trop vite au bâtonnet.

14/20

dimanche 17 juin 2012

Test Game of Thrones

Test réalisé à partir d’une version Xbox 360 et d’une version PC.

Tout le monde connaît A Song of Ice and Fire. Ou plutôt tout le monde connaît l’adaptation en série télé, Game of Thrones. Pour ceux qui ne connaîtrait que la VF, Le Trône de Fer. A Game of Thrones, ce n’est pas le nom de la saga, mais celui du premier tome, sorti en 1996, écrit par le fameux George R. R. Martin. Cinq tomes sont parus à ce jour, sur sept prévus au total, composant l’univers fantasy sombre, cynique, et très cru de A Song of Ice and Fire. Différents jeux de rôle ou de plateau basés sur les romans ont aussi vu le jour. C’est cependant grâce à l’adaptation en série télévisée par la chaîne américaine HBO que la saga est devenue un véritable phénomène. Il était donc temps qu’un jeu vidéo basé sur l’univers sorte enfin. Et ce fut le cas dès septembre 2011, avec A Game of Thrones – Genesis, un jeu de stratégie développé par Cyanide et édité par Focus (deux sociétés françaises). Les deux mêmes boîtes nous proposent dorénavant un nouveau jeu. Plus question de stratégie en temps réel, voici un jeu de rôle.

Le studio Cyanide est composé de fans de la saga littéraire de George R. R. Martin. C’est donc avant que la série télé n’existe qu’il en a acquis les droits. C’est assez rassurant de savoir que le jeu a été fait par des fans puisque cela laisse espérer une qualité de jeu exemplaire. Malheureusement, si un développeur fan de la saga qu’il adapte c’est bien, un studio de développement qui a les moyens financiers de réaliser un projet d’une telle envergure, c’est mieux. Parce que tout au long de ce test, c’est ce que je vais vous faire comprendre.

Game of Thrones, le jeu, se déroule principalement durant les évènements narrés dans le premier tome. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir lu le livre ou d’avoir vu la première saison de la série pour comprendre la trame du jeu, mais cela est toutefois recommandé. Le joueur n’incarne pas un personnage existant dans les romans. Si l’histoire se déroule dans le même univers et à la même époque, c’est au travers de deux protagonistes distincts que l’on vivra cette aventure. Mors est un frère noir de la Garde de la Nuit, tandis qu’Alester est un prêtre rouge vénérant le dieu R’hollor. Vous ne jouez pas les personnages au choix ou successivement au cours d’une mission, mais de façon alternative à travers des chapitres qui se succèdent. Une fois Mors, une fois Alester, et ainsi de suite. Si le tout peut paraître déroutant avec un rythme cassé, il n’en est rien. Au contraire, à chaque fois on a hâte de retrouver l’autre héros, et jamais l’un va l’emporter sur l’autre dans l’affection du joueur. Un système efficace donc, surtout que si chacun possède sa propre histoire personnelle, les deux trames vont s’entrecroiser de manières fort intéressantes.

 Winter is coming

C’est là que réside la véritable force de Game of Thrones, dans son écriture. George R. R. Martin n’a pas directement travaillé sur le jeu, mais il s’est assuré que son univers soit respecté. Et on ne peut qu’agréablement constater que c’est le cas. Aussi noir, dure et violent que ne le sont les romans, le jeu n’offre pas de vision manichéenne, mais un monde dans lequel tous se confondent et qui n’a comme seul moralité que celle que l’on veut bien lui donner. Et justement, c’est à vous de la lui donner. En tant que jeu de rôle, de très nombreux dialogues à choix multiples s’offre à vous, et c’est à vous de prendre la décision qui vous convient le mieux. Laisser agoniser quelqu’un, lui donner une mort rapide contre des informations, ou encore le torturer pour qu’il parle, les choix que vous feront seront les bons, mais il ne faut pas les négliger parce que les conséquences suivront, parfois plusieurs chapitres après. Qu’on se le dise, rarement un système de discussion à incidence n’a été aussi abouti dans un jeu. Quand je dis que le travail d’écriture est impressionnant, c’est sur tous les points. Et heureusement, parce que le jeu est bavard et vous aurez de quoi lire. Mais finalement, c’est comme les livres ou la série, tout passe par l’élocution. Quand on joue au jeu des trônes, il faut gagner ou mourir, et le plus souvent la victoire s’acquiert par les dialogues ou les non-dits. Quelque soit vos décisions, leur répercussions seront logiques, donc tant que vous assumez, il n’y a aucun problème. C’est le véritable point fort du jeu.

 Faites les choix qui vous conviennent le mieux

Pour le reste en revanche, ça va moins fort. Si une bonne moitié du jeu se base sur les dialogues, l’autre moitié se concentre sur l’action et l’exploration. Enfin, c’est vite dit. Les phases de jeu libre sont extrêmement limitées, et l’on se contente le plus souvent d’aller d’un point A vers un point B. On peut bien se balader, faire un peu de commerce, ou parler avec les rares PNJ avec lesquels on peut interagir, mais finalement cela n’est pas réellement intéressant ni utile. Et si vous pensiez pouvoir visiter les quatre coins de Westeros librement, ce n’est pas le cas non plus. Dans les villes, peu de chemins s’offrent à vous et n’imaginez pas pouvoir rentrer librement dans les bâtiments à l’instar d’un The Legend of Zelda ou d’un Final Fantasy. Quant aux déplacements d’un lieu à un autre, ils se font via une carte sur laquelle on sélectionne l’endroit où aller. Effectivement, ça réduit considérablement la partie exploration.

 Avant de partir, il faut s'équiper

Restent donc les combats. Ici, pas de tour par tour, ni même de combat en temps réel. Tout repose sur le principe de la pause active. Dès que l’on croise un ennemi, on sort son arme et on passe en mode combat. Différentes possibilités s’offrent alors à vous. Soit vous appuyez bêtement sur le bouton d’action et vous effectuerez un coup de base, soit vous utilisez la pause active. Ce principe consiste à ralentir le temps (il ‘est pas arrêté, vous pouvez vous prendre des coups) afin de sélectionner une attaque spéciale, consommant de l’énergie. Ces attaques seront apprises différemment par vos soins du fait de la classe choisie et de vos décisions à chaque montée de niveau, et elles varient pour les deux personnages. Mors peut par exemple demander à son chien d’attaquer des ennemis, tandis qu’Alester possède le pouvoir de maîtriser le feu. Si le principe n’est pas inintéressant et propose même un aspect technique et tactique, il s’avère toutefois décevant puisque les combats deviennent finalement peu dynamiques. Et l’animation rigide des personnages n’arrangent pas les choses. Le tout devient aussi assez confus pour peu qu’il y ait trop de personnages à l’écran, ne sachant plus toujours qui tape sur qui. Dommage, il y avait de l’idée.

 Voici la pause active

Le reste de la jouabilité est assez classique pour un RPG. On choisit sa classe et le style de combat qui va avec, on constitue son équipement, on monte de niveau… La nouveauté consiste en un système d’atouts et de faiblesses qui doivent s’équilibrer. Par exemple, le personnage peut avoir la capacité d’être un meneur d’hommes d’exception ou d’être plus précis dans ses coups, mais en contrepartie il aura peur du sang ou sera paranoïaque. Assez intéressant, surtout que de nouveaux atouts ou faiblesses peuvent venir se greffer à celles que vous possédez en cours de partie selon vos décisions prises au cours du jeu. Les protagonistes utilisent aussi des pouvoirs qui leur sont propres. Mors peut par exemple prendre possession de son chien. Le joueur contrôle donc la bête, ce qui permet d’écouter discrètement des conversations, de pister un individu à son odeur, ou d’égorger des ennemis sans se faire repérer et en évitant le combat. Alester peut voir des choses invisibles comme par exemples des interrupteurs cachés, fort utile pour ouvrir un passage. Si l’on reste dans le classique côté RPG, on ne peut que se réjouir de ses apports.

 Dans la peau du chien, j'espionne ces gens

Maintenant, passons à ce qui est le plus terrible dans le jeu : sa réalisation. N’y allons pas par quatre chemins, le jeu accuse un retard technique considérable. Les textures sont parfois vraiment crades, la modélisation des personnages est dépassée, et les bugs graphiques sont légions. Dès qu’on ouvre une porte, on passe au travers par exemple. Et encore, ce n’est presque pas choquant vu ce qui se passe des fois. C’est là qu’on voit que malgré de gros efforts, le studio Cyanide a manqué de moyen. Heureusement que le visuel reprend en grande partie celui de la série, puisque malgré une réalisation à la ramasse, le tout est bien retranscrit. La plupart des personnages de la saga faisant leur apparition ont aussi le droit à leur modélisation, ce qui n’est pas plus mal. Malheureusement, en plus d’une réalisation moyenne, la mise en scène n’est en rien équivalente ou même comparable à celle de la série télé, c’est vraiment dommage. Et comme précisé plus haut, l’animation des personnages n’est pas folichonne, et dans de rares cas elle est même vraiment ridicule. Par chance les musiques sont reprises ou inspirées de celle de la série. On retrouve donc le fameux thème d’ouverture qui est dorénavant connu dans le monde entier. Pour ce qui est des doublages, la version française est tout simplement catastrophique, avec des personnages secondaires qui parlent comme les vieux dans la pub pour le camembert moulé à la louche, avec des accents paysans grotesques. Seuls les personnages principaux s’en tire. Mais bon, la VF c’est pas bien de toute façon, pour tout, la VO est toujours meilleure, et je n’aurais jamais tenté le français si je n’avais pas eu à faire le test. Quant à la version originale, je l’ai essayée aussi, et là, c’est déjà plus convaincant et supportable, et de très loin. Surtout que certains acteurs de la série prêtent leur voix à leur personnage dans le jeu. Donc finalement, côté son, on n’a pas trop à se plaindre.

Dans ces moments-là, mieux vaut savoir qui fait quoi

Difficile de donner une note à un tel jeu. Si sa réalisation s’avère en grande partie décevante, son travail d’écriture et sa fidélité à l’univers créé par Georges R. R. Martin sont tout à l’honneur des développeurs. Les fans de la saga littéraire ou télévisuelle apprécieront l’ambiance du jeu, qui s’adresse directement à eux, et passeront sûrement outre les défauts. Ceux qui sont étrangers à la saga peuvent passer leur chemin, ils risquent de s’ennuyer et de ne pas être pris dans l’histoire. Un jeu fait par des fans et qui finalement, suite à divers problèmes techniques et un manque de moyens flagrant, s’adresse exclusivement aux fans, qui seront probablement conquis.

11/20

samedi 16 juin 2012

J’ai essayé la Wii U, voici mes impressions

Avant tout, je tiens à remercier Jeux Vidéo Magazine qui m’a invité à cette présentation presse. Non, ce blog n’est pas à ce point influent au point de recevoir des invitations, comme ça, parce que tout le monde me lit et que je suis une référence. J’ai juste eu a retweeté un tweet, et la chance du tirage au sort a fait le reste. Merci la chance, merci Jeux Vidéo Magazine.

Passons dorénavant aux choses sérieuses : la 3DS. Oui, on pouvait aussi tester des jeux 3DS. Et comme j’ai envie de vous faire patienter un peu, pour que l’attente vous rende la lecture encore plus plaisante, je vais commencer par parler d’Epic Mickey : Power of Illusion, le seul jeu de la console portable que j’ai essayé. Et aussi le seul jeu présenté sans l’effet 3D. En même temps, le jeu se voulant un hommage aux épisodes Megadrive (Castle of Illusion et World of Illusion), la 3D n’aurait rien apporté aux sublimes graphismes 2D du titre. Très jouable et vraiment beau, le jeu use aussi de l’écran tactile de façon intéressante. Avec le stylet/pinceau on doit  tracer correctement des formes (des lettres de l’alphabet le plus souvent) qui feront apparaître alors un cube sur l’écran supérieur, permettant de faciliter la progression ou bien d’accéder à des passages inaccessibles autrement. On doit aussi tracer le contour d’un héros Disney, celui du monde dans lequel on évolue, afin qu’il nous vienne en aide. Pour ma part, j’ai eu le droit à Peter Pan. Si en lisant ces lignes, le tout semble affreusement difficile, je peux affirmer que tracer le contour du jeune garçon qui refuse de grandir a été d’une extrême simplicité. Probablement un très bon jeu de plate-forme à suivre, même si de mon point de vue le titre aurait pu sortir sur DS. On verra le résultat à sa sortie en novembre.

Nous y voilà enfin. La Wii U. Je pourrais m’amuser à vous décrire ses caractéristiques citées dans le communiqué de presse, mais j’écris cet article avant tout pour vous faire part de mes impressions. Alors je ne vous fais pas plus attendre. D’un avis global, dans son esthétique, très proche de la Wii, la Wii U s’en sort bien, sans être transcendante. Pour ce qui est du Gamepad, à ma grande surprise, il est très léger. Enfin, dans le communiqué est annoncé un poids de 500 grammes tout de même, mais une fois dans les mains, on ne sent aucune lourdeur. De même, la prise en main est immédiate et ne nécessite aucun temps d’adaptation. On a enfin la sensation d’avoir une vraie manette entre les mains, ce qui n’était pas le cas avec la Wiimote, et ça fait véritablement plaisir. J’avoue, j’ai été séduit. Cependant, une console sans jeu, ça  ne vaut pas grand-chose. Alors justement, qu’en est-il des jeux ?

 Oh, le beau Gamepad

J’ai testé en premier NintendoLand, ce regroupement de mini-jeux inspirés de l’univers Nintendo. Comme à l’E3, uniquement cinq jeux sur les douze étaient jouables. C’est donc avec une Wiimote dans les mains que je me suis lancé dans le labyrinthe de Luigi’s Ghost Mansion. Oui, une Wiimote, vous avez bien lu. On a joué à cinq, le joueur qui dirige le fantôme avec le Gamepad, et les quatre autres, qui essaient d’anéantir le spectre à coups de lampe torche et de lui survivre, avec une Wiimote. Quatre contre un donc, tout seul dans son coin, à tenter de nous mettre hors d’état de nuire. Le concept est intéressant sur le papier, et fendard manettes en main. Je n’ai pas fait le fantôme, mais en deux parties, je me suis vraiment amusé à chaque fois, tout en vivant dans la peur de la rencontre avec ce fantôme invisible sur l’écran de la télé. Vraiment bon je trouve. Vint ensuite le tour du jeu se déroulant dans l’univers d’Animal Crossing. Encore une fois, quatre joueurs avec des Wiimotes, et un autre avec son Gamepad. Le possesseur de la tablette contrôle deux chasseurs en même temps, chacun avec un stick, et les autres essaient de récolter le plus de bonbons sans se faire attraper. J’ai été chasseur et chassé, et quelque soit le rôle, encore une fois, on s’amuse vraiment et immédiatement. Une réussite. En solo, j’ai pu tester le jeu basé sur l’univers de Donkey Kong (arcade 1981, avec les échafaudages et échelles) qui consiste à faire rouler un chariot pour l’amener d’un point A vers un point B, sans s’écraser. Le tout utilise la fonction gyroscopique du Gamepad, et ce n’est pas évident. Tout est parfaitement maniable je vous rassure, mais bien gérer sa vitesse en inclinant le Gamepad, c’est pas forcément très facile du premier coup. En tout cas, les accros de jeu d’adresse avec scoring seront content. Dans un autre mini-jeu, que je n’ai pas essayé, le joueur doit envoyer des shurikens du Gamepad à la télé en frottant sur l’écran tactile. L’ensemble paraissait bien répondre. Tant mieux.

Le mini-jeu des shurikens

J’ai fait le tour des bornes, et soudain, j’ai vu le messie. Rayman Legends, jouable, devant mes yeux. Ni une ni deux, je suis allé sur le stand afin de faire deux niveaux, en coop à deux, l’un avec la manette Wii U classique (celle qui ressemble à la manette d’une Xbox 360), et l’autre avec le Gamepad. N’y allons pas par quatre chemin, le jeu est une tuerie et s’annonce aussi excellent (voire meilleur) que Rayman Origins. La coopération dans un jeu de plate-forme n’a jamais été aussi aboutie. Celui qui contrôle Murphy au Gamepad, n’utilise que l’écran tactile ou la fonction gyroscopique afin de libérer des zones ou créer des passages pour celui qui joue avec la manette. Difficile à décrire, mais le concept est très efficace une fois que l’on y joue. Ubisoft a bien compris comment se servir de la Wii U, et Rayman Legends s’annonce comme le meilleur jeu de plate-forme de cette année, comme le fut Rayman Origins l’année dernière. Au grand détriment de Mario.

 Le futur meilleur jeu de l'année 2012

Le plombier moustachu, parlons-en justement. Il était aussi présent à cette présentation, accompagné de son frangin vert et de deux toads. Personnellement, je ne suis pas fan de la saga New Super Mario Bros., que je ne dénigre pas pour autant. Ce nouvel opus, New Super Mario Bros. U, jouable avec des Wiimotes ou le Gamepad en solo, est donc pour moi une nouvelle édition de cette New saga de jeux Mario en 2D. Certes, il y a des nouveautés et on ne va pas s’en plaindre, elles sont bien pensées, et le level-design n’est pas dégueulasse du tout, mais même fan du plombier italien, faire des opus en 2D de nos jours, c’est un peu se reposer sur ses acquis. Wiimote en main, le plaisir est toutefois immédiat. Le possesseur du Gamepad n’incarne pas un personnage à l’écran, il fait apparaître des blocs sur le parcours en touchant l’écran afin d’aider les joueurs. Ou pour mieux les embêter. Et c’est là que le titre révèle tout son intérêt. Avoir le Gamepad en main et aider ses amis à accéder à un endroit inaccessible, ou les empêcher de toucher un ennemi, c’est bien. Poser un bloc juste devant le joueur qui saute par-dessus un trou pour qu’il se cogne et tombe, c’est jouissif. Oui, c’est tout bête, mais c’est tellement amusant. Surtout qu’aucun des joueurs ne peut savoir où et quand apparaîtront ces blocs que le possesseur du Gamepad, sadique ou sympathique, décidera de placer. Aussi simple qu’est le concept, il n’en est pas moins grandiose. Des heures de fun sont à prévoir avec ses amis. Moins ultime que Rayman Legends, mais qui s’annonce tout de même comme un excellent jeu, particulièrement en multi. Il est temps que je me fasse des amis.

A plusieurs, c'est encore meilleur

Presque anecdotique mais amusant, Game & Wario (titre provisoire), propose différents jeux, en solo comme en multi. Repousser une foultitude d’ennemis en leur envoyant des flèches (même principe que pour les shurikens, on vise avec le Gamepad et on fait ensuite glisser la flèche via l’écran tactile vers la télé) est un de ces jeux, mais attention, s’ils s’approchent trop près, ils apparaissent sur l’écran du Gamepad, il faut alors les toucher pour les éliminer avant qu’il ne soit trop tard. Un autre jeu consiste à utiliser la fonction gyroscopique du Gamepad afin d’orienter un skieur dans une descente. Sympathique, le jeu utilise bien les fonctions de la Wii U. Il y a juste à espérer un contenu plus fourni par la suite, et plus original.

Tout Schuss!!!

Je finis avec le dernier jeu testé. Il est un des plus attendus de la console, il vient donc de chez Ubisoft, je parle de Zombi U. Après pas mal d’attente, j’ai pu tâter le jeu. Premier constat, en début de partie, le jeu rame. Bon, il ne faut pas s’inquiéter je pense, on nous a bien précisé qu’il s’agissait d’un exemplaire de démo et non pas du produit final. Mais bon, si ces problèmes persistent dans la version définitive… Pour ce qui est du jeu, de ce que j’ai pu jouer, il s’annonce vraiment prometteur. Un survival à la première personne, qui renoue vraiment avec la survie et la peur de mourir. On est loin de Resident Evil 6 et Dead Space 3 qui ont l’air d’être de simples jeux d’action à la troisième personne. En plus, le jeu utilise vraiment bien les fonctions du Gamepad. Devoir gérer les deux écrans instaure une véritable tension. Surtout que l’ambiance est sombre, les munitions limitées, et les zombies nombreux. On lutte véritablement pour sa survie, alors quand on regarde l’écran du Gamepad afin de récupérer des objets dans un sac, et que l’on sait qu’à tout moment un zombie peut surgir derrière nous, visible sur l’écran de la télé, on a vraiment l’impression d’être dans la peau du personnage qui fouille dans le sac, sans voir derrière lui. Stressant et fascinant. Un jeu à suivre de très près et qui m’a convaincu pour le peu que j’y ai joué.

Zombi Mii? Non, Zombi U

Enormément d’autres jeux étaient présentés, mais je n’ai pas joué à tous. Pikmin 3 était de la partie par exemple, mais je ne l’ai pas testé. Pour en revenir sur un avis global sur la console, je dirais qu’elle nous promet de belles choses, mais pour le moment trop peu de jeux semblent encore bien l’exploiter comme il faut. J’ai quand même été séduit, et je pense qu’il faut vraiment essayer la console pour se rendre compte de son potentiel, difficilement explicable. J’espère que contrairement à la Wii, il ne faudra pas attendre des années avant d’avoir des jeux utilisant réellement les diverses fonctionnalités (Red Steel 2 est sorti en 2010 et The Legend of Zelda Skyward Sword en 2011), mais pour le moment, je ne tire que du bon de cette console. Si vous avez la possibilité de l’essayer, surtout, n’hésitez pas.

Pikmiiiiiin!!!

mercredi 13 juin 2012

Nintendo 3DS Collector Toad

Il y a des nouvelles qui font plaisir, et d’autres moins. Le fait que je ne pourrai malheureusement pas faire le test de Lollipop Chainsaw comme prévu fait évidemment partie de la deuxième catégorie (je suis probablement plus déçu que vous… Et dire que j’ai failli annoncer sa parution pour ce week-end ce matin… J’ai bien fait de ne pas le faire). Mais bon, il y a aussi des nouvelles plus réjouissantes, comme le fait que j’ai enfin reçu ma Nintendo 3DS Collector aux couleurs de Toad. Pour ceux qui voudraient savoir comment je me l’a suis procurée, je le précise. Fin 2011, Nintendo lance un concours avec tirage au sort. Il suffit d’enregistrer 2 jeux 3DS parmi une liste sur le Club Nintendo. Chaque participant gagne le téléchargement gratuit de Kid Icarus (l’original) sur l’e-Shop de la 3DS, et 3000 chanceux seront tirés au sort pour gagner une 3DS collector. Mille aux couleurs de Mario, mille aux couleurs de Peach, et mille aux couleurs de Toad. Vous savez laquelle j’ai choisie et gagnée.


C’est dans cette boîte, magnifique et aussi collector que la console, que la 3DS se trouve. Comme on peut le constater, le logo du Club Nintendo est présent, ce qui confère encore plus un côté collector, puisque cela rappelle que seuls quelques élus ont eu le droit de recevoir cette console.


Le contenu en revanche ne change pas. On retrouve le manuel d’instruction de 22 kilos qui prend quasiment toute la boîte, les six même cartes de réalité augmentée, et un chargeur plus un socle.


Mais ce qui m’intéresse dans cette boîte, c’est évidemment la 3DS. Elle est tout simplement magnifique, et pour un fan de Toad, comme moi, c’est un objet d’exception.


Le dessus est à l’effigie du personnage, rouge à pois blanc (même si Toad est blanc à pois rouge), et l’aspect champignon est vraiment bien présent. Super Mushroom Design comme il est écrit sur la boîte.


Pour le reste, la console est blanche. De toute façon, Toad porte un pantalon blanc, donc c’est assez fidèle. Et puis, c’est pas juste un blanc dégueulasse.


Cette console Nintendo 3DS Collector Toad est tout simplement magnifique. Rangée bien au fond de sa boîte, je vais la conserver comme un bel objet collector, tout près du coffret 3DS 25 ans de The Legend of Zelda. A la différence que j’ai acheté la 3DS Zelda, et que c’est elle que j’utilise pour jouer.


Une seule chose à dire pour conclure : Merci Nintendo !

mardi 12 juin 2012

E3 2012, la fin, enfin ?

L’E3, c’est terminé, vous le savez, il est donc temps de faire un petit récapitulatif rapide. Je suis désolé de ne pas avoir pu le faire avant, mais entre le manque de temps et de moyen, tout n’est pas évident. Mais bon, l’important, c’est que ce soit fait. Et puis bon, j’ai couvert les cinq conférences en direct sur Twitter avant d’en faire des comptes rendus. Enfin voilà, passons à ce récapitulatif bref qui nous rappellera les annonces majeures de cet E3 assez pauvre (sauf pour Ubisoft, yeah !!!).

Je ne ferai pas le tour des conférences, j’ai déjà fait les comptes rendus, en revanche je rappellerai certaines annonces, celles qui font plaisir. Entre les présentations de Halo 4, Assassin’s Creed 3 ou Crysis 3, parmi tous les titres présentés, il y a eu du lourd. Cependant je vais à nouveau citer ces titres, qui ont fait leur effet. Rayman Legends évidemment, je ne pourrais jamais l’oublier, South Park : The Stick of Truth, The Las of Us, Beyond: Two Souls (Ellen Page!!!!!!!!!!!!!!), et Paper Mario : Sticker Star (même si celui-là ne semble intéresser que moi). Voilà, ce sont certains des jeux qu’il faut retenir, à mon goûts, même si bien sûr, énormément d’annonces ont été faites lors des conférences. Evidemment, citer les jeux présentés lors des conférences serait ridicule si j’oubliais de parler du grand vainqueur de cet E3, toutes catégories confondues, Watch Dogs. Maintenant, je peux passer à la suite, ces jeux présentés à l’E3, mais pas lors des conférences. Je ne les citerai pas tous évidemment, ceux que je considère comme les plus à suivre, ou ceux qui sont les plus attendus.

 J'aurais dû mettre Watch Dogs, mais bon, Ellen Page...

L’action a été au rendez-vous pour cet E3, et les jeux qui vont avec aussi. Lost Planet 3 pour commencer, qui était présent à Los Angeles. Le titre succède évidemment à ses deux prédécesseurs. On constate que le jeu, édité par Capcom, a été cette fois-di développé par Spark Unlimited (Capcom était le développeur des deux premiers), mais rien n’indique qu’il faut s’inquiéter. Sortie prévue au premier trimestre 2013. Dans un genre différent, qui promet pourtant plein d’action, et de sang, Metal Gear Rising : Revengeance était aussi de la partie. Cette fois-ci l’histoire tourne autour de Raiden, héros de Metal Gear Sollid 2 : Sons of Liberty, et l’action va primer sur l’infiltration. En même temps, il ne s’agit plus de Metal Gear Solid, mais de Metal Gear Rising. Le jeu est attendu pour 2013, avant avril en théorie. Adapté d’une licence à succès, le jeu Star Wars 1313 (je ne vous ferais pas l’affront de vous dire de quelle licence le jeu est adapté) a été dévoilé. Ici, on délaisse les jedis et la force, on incarne un chasseur de prime évoluant dans les bas-fonds de la planète Coruscant, sous la surface, à l’étage 1313 (tiens tiens), et on pourra utiliser des gadgets de hautes technologies, un peu à la Boba Fett. Le titre semble assez intéressant, mais pour le moment aucune date de sortie n’a été annoncée. En 2013 sûrement, mais dans longtemps.

 C'est ça d'être un chasseur de prime

L’action, c’est aussi des jeux à la première personne. Borderlands 2, suite du premier, est un FPS teinté de jeu de rôle. S’annonçant aussi bon, si ce n’est meilleur que son prédécesseur, le jeu sera disponible le 21 septembre. Metro : Last Night, suite du jeu Metro 2033 sortie en mars 2010 se déroulant dans un univers post-apocalyptique, a été évidemment présenté. Ce FPS aussi axé sur la survie a l’air assez prometteur. On note que la version Wii U annoncée n’est finalement plus si sure que ça de sortir. Pour les autres versions confirmées, ce sera début 2013, mais encore rien de précis pour l’instant. Première personne ne veut pas forcément dire FPS, même si évidemment on assimile énormément les deux. Dishonored fait partie de la catégorie de jeu à la première personne qui n’est pas un FPS. Ce jeu d’action/aventure/infiltration fait évoluer le personnage dans un monde rétro-futuriste. Les méthodes pour effectuer les différentes missions sont multiples et variées, le joueur choisissant l’issue de chacune. Un peu comme dans Deus Ex, mais en très différent, puisque les améliorations laissent place à de la magie entre autes. Un jeu à surveiller de près et à se procurer dès le 12 octobre.

 Dishonored promet d'être un très bon jeu

Action rime aussi avec baston. Dead or Alive 5 n’a pas été exclu de cet E3 et sortira fin septembre. Mais la grosse nouveauté de cette E3 c’est Injustice – Les Dieux sont parmi nous. Non, il ne s’agit pas d’un jeu sur la colère divine (il y a eu Asura’s Wrath pour ça) ni un jeu sur le pardon divin ou la rédemption (il y a eu Red Dead) ni même d’un God Game, mais bien d’un jeu de combat. Et pas n’importe lequel. Sous ce titre étrange, se cache un jeu de baston, par les créateurs de Mortal Kombat, qui regroupe les personnages de DC Comics. En gros, si vous voulez être Batman et tabasser Wonder Woman, c’est faisable. Harley Quinn contre Flash ? Oui, c’est possible. Un titre bien prometteur qui n’arrivera malheureusement pas avant 2013, sans plus de précision. Patience, patience…

Flash ou Superman?

The Elder Scrolls V : Skyrim est sorti, mais ce n’est pas le cas de son DLC Dawnguard, présenté à l’E3. Par DLC, comme on parle d’un énorme RPG, le terme Add-On, désuet de nos jours, serait plus adéquat. Plein de nouvelles quêtes, possibilité d’incarner un vampire et autres nouveautés sont présentes pour environ une bonne quinzaine d’heures de jeu si ce n’est plus. Niveau DLC, on a fait pire. Et The Elder Scrolls en ligne a aussi été présenté. Un MMORPG qui permettra tout de même de ne pas déranger les joueurs solitaires. Ça promet.

Vu la nourriture, on doit être chez des vampires

On revient à de l’action avec deux suites. Hitman Absolution qui signe le retour de l’agent 47 dans un jeu qui encore une fois se concentre plutôt sur l’infiltration. Sortie prévue le 20 novembre. Et cet autre titre, qui est une fausse suite, Sleeping Dogs. Il aurait dû être True Crime 3, mais finalement, ce n’est pas le cas. Ce jeu se déroule dans un monde ouvert, comme les précédents, mais son mélange entre polar et action à la sauce hongkongaise lui fait se démarquer de pas mal de production. Le jeu sortira le 17 aout.

 Ne réveillez jamais les chiens qui dorment

Et pour finir, on parle d’Epic Mickey Le Retour des Héros, suite de l’épisode Wii, qui sortira sur PS3, Xbox 360 et Wii cette fois-ci. Un jeu qui a l’air aussi réussi que le premier. Une version 3DS sortira mais reprendra plus les jeux Mickey sortis sur Megadrive, ce sera Epic Mickey : Power of Illusion. Et puisqu’on parle de 3DS, le prochain Castlevania sur 3DS arrive aussi, et il s’annonce vraiment bon.

 Un côté rétro bien sympa pour Epic Mickey sur 3DS

Plein de jeux cités, et tellement d’oubliés… Je termine alors avec la plus grande nouvelle de cet E3 : Angry Birds va arriver sur les consoles HD !!! Bon, c’est important à préciser bien sûr, mais personnellement, je m’en fous. En revanche, je ne me fous pas de mes attentes, et pour conclure cet article sur l’E3 2012, je vais vous laisser mes 5 plus grandes attentes (South Park : The Stick of Truth et Dishonored n’y figurent pas, mais ils viennent juste derrière) et ça n'a pas été forcément facile de choisir.

N°5
The Last of Us

N°4
Watch Dogs

N°3
La WII U

N°2
Beyond : Two Souls (Ellen Page!!!!!!!!!!)

N°1
Rayman Legends (Michel Ancel!!!!!!!!!)

 Je suis une Légende

mardi 5 juin 2012

E3 : la conférence de Nintendo

Dernière des cinq conférences, c’était au tour de Nintendo aujourd’hui de faire ses annonces. Le constructeur nippon nous avait prévenus, la Wii U serait la priorité, au détriment de la 3DS. On pensait alors déjà en connaître plus, apprendre plus de détails, de nouvelles possibilités, des annonces de prix et de sortie, des démonstrations de jeux en ribambelle. Vingt-trois jeux présentés pour la Wii U à cette conférence. De quoi mettre la bave aux lèvres. Sauf que voilà, tout ne s’est pas réellement passé comme on se l’imaginait…

Il est 18h, la conférence commence. Avec beaucoup d’humour et de réjouissance, Shigeru Miyamoto arrive sur scène pour nous présenter Pikmin 3, sur Wii U évidemment. Le concept est toujours le même, mais les innovations sont là, à l’instar de cette nouvelle race de Pikmin en roche. Il est aussi désormais possible de contrôler jusqu’à quatre groupes de Pikmins dirigés par un des différents personnages, et de les observer et de passer de l’un à l’autre via la manette/tablette, qui prend pour nom officiel Gamepad Wii U. Voilà, c’était probablement le meilleur moment de la conférence.

 Pikmin 3

La Wii U, donc, bénéficiera de connexion internet qui permettra un accès à différents services, tel que Youtube. A noter l’apparition de MiiVerse, qui est présent dès le démarrage de la console, et qui est une sorte de réseau social dans lequel différents Miis pourront échanger diverses informations. Pas inintéressant, mais pas follement grandiose. En revanche, on apprend que la Wii U pourra supporter deux Gamepad à la fois, et ça, c’est déjà mieux.

Vint alors la présentation des jeux. New Super Mario Bros. U, voici le titre du prochain Mario à apparaître sur la Wii U, dès son lancement. Un jeu dans la même veine que les New Super Mario Bros. précédents, même si l’on remarque une volonté d’innovation. Les Yoshis seront de la partie, avec différents pouvoirs selon leur couleur. On note aussi une tenue d’écureuil volant, qui permet de planer dans les airs. En soit, c’est du Mario 2D à la sauce récente, rien de transcendant, rien de décevant, et bon, c’est joli graphiquement. On le savait, Batman Arkham City bénéficierait d’un portage sur Wii U. Dorénavant on sait que le titre s’appellera Batman Arkham City Armored Edition, et l’on connaît ses particularités. Le Gamepad permettra d’accéder à son inventaire, laissant alors plus de lisibilité sur l’écran de la télé, c’est avec lui qu’on contrôlera certains objets tel que le batarang, et on pourra aussi s’en servir de détonateur pour les sprays gel bombe et choisir l’ordre dans lesquels les faire exploser. On apprend aussi que dans cette version, une jauge se remplit au fur et à mesure des combats, et lorsqu’elle est remplie, en l’activant via le Gamepad, on augmente la puissance de ses coups. Parmi tous les jeux présentés, on trouve pas mal de portages, dont de grandes surprises, tel que Mass Effect 3 ou bien Trine 2 Director’s Cut. A noter qu’on trouvera aussi, entres autres, Assassin’s Creed III, Ninja Gaiden III, Tekken Tag Tournament 2 (avec un champignon sorti tout droit de l’univers Mario !) ou encore Aliens : Colonial Marines.

Les nouveautés furent à l’honneur avec Scribblenauts Unlimited, qui reprend le concept de la version DS, mais sur Wii U dans un nouveau jeu. Ici, ce que l’on crée via le Gamepad peut directement être inséré dans le jeu. En gros, on crée son propre jeu. On remarque aussi l’annonce du jeu atypique Lego City : Undercover. Un jeu Lego qui n’est pas adapté d’une franchise et qui propose un monde ouvert, c’est assez inattendu. On devra y élucider des crimes avec le Gamepad, entre autre.

Cependant, encore une fois, c’est Ubisoft qui a marqué le coup. Rien de bien nouveau par rapport à ce que l’éditeur français avait montré la veille, même si les trailers de jeux sont plus longs. On en apprend toutefois plus sur Just Dance 4. Celui qui détient le Gamepad ne dansera pas, mais choisira les mouvements de danse à venir pour ses amis. De quoi les faire souffrir gentiment, ça promet ! Ce que l’on retient surtout c’est le trailer de gameplay du jeu Zombi U. Le jeu offre les meilleurs emplois du Gamepad, pour une expérience de jeu qui a l’air fort intéressante. Un vrai bon survival, c’est ce que le jeu promet. On en salive d’avance.

Du sang, des zombies, de la peur, du gameplay

La Nintendo 3DS, volontairement mise de côté, a tout de même dévoilé certains jeux. New Super Mario Bros.  2, Luigi’s Mansion 2, ou encore Paper Mario Sticker Star (youpi !!!!!!). Justement, ce dernier, parlons-en. Ce Paper Mario inédit, spécifique à la 3DS, apporte le principe des autocollants. Tout au long du jeu, on trouvera des autocollants un peu partout, qui aideront en combat comme dans la progression du jeu. Le titre restera fidèle à la série en proposant un mélange d’exploration/plate-forme et de combats au tour par tour. Sortie prévue en décembre. Parmi les autres titres 3DS rapidement présentés, on a pu apercevoir Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate, ou encore Epic Mickey : Power of Illusion qui semble renouer avec ses ancêtres sur Megadrive.

La conférence s’est conclue avec Nintendoland. Un regroupement de douze mini-jeux basés sur les différents univers Nintendo et portés par le gameplay du Gamepad. Rien de transcendant, le jeu est là pour aider à se familiariser avec la console, comme Wii Sports, sauf que là on ne sait pas si le titre sera vendu séparément ou inclut avec la machine. Cette annonce permet cependant d’apprendre que l’on pourra jouer à cinq simultanément sur des jeux Wii U, quatre avec une manette Wii (ou manette classique Wii U ?) et le cinquième avec le Gamepad, qui aura une vision autre du jeu et un rôle différent. Bon à savoir pour les familles nombreuses ou ceux qui ont pleins d’amis.

Finalement, on n’en sait pas énormément plus sur la Wii U. Pas de prix, pas de date de sortie, pas d’annonce sur une possible rétrocompatibilité… Ces conférences ont d’ailleurs été toutes un peu pâlichonnes, sauf celle d’Ubisoft qui a mis une claque à tout le monde. Ubisoft qui a d’ailleurs aussi réveillé la conférence Nintendo et qui a été présent chez tous les constructeurs avec au moins un jeu. Dorénavant il ne reste plus qu’à attendre l’E3 et ses présentations autres. Espérons que le tout soit un peu plus glorieux et un peu plus radieux.

E3, les premières conférences : que retenir ?

Hier ont commencé les premières conférences pré E3. Avec neuf heures de décalage, il était toutefois possible de les suivre en France. Et je les ai suivis. J’ai même fait des tweet-live pour chacune d’entre elles (eh oui, je me suis couché à 4h35 du matin heure française rien que pour vous), et je remets ça à 18h pour la conférence Nintendo. Vous pourrez la suivre sur mon twitter @PeaceandGeekLM. Mais avant de suivre les informations de Nintendo, parlons de ce qui a été montré hier. J’avais prévu de faire un seul grand article pour résumer l'ensemble de l'E3, mais vu tout ce qui est tombé hier, plusieurs articles vont être nécessaire.

Hier, quatre conférences ont eu lieu. Microsoft, Electronic Arts, Ubisoft, et enfin Sony. Deux constructeurs et deux éditeurs. Dimanche, il y a eu une vidéo de Nintendo sur la Wii U, mais je regrouperai ces infos avec l’article consacré à la conférence Nintendo. Pour ce qui est des quatre conférences de hier, je ne ferai pas un résumé point par point de ce qui a été présenté, mais je parlerai des plus grosses annonces, et de mes plus grosses attentes. Si parmi les quatre on devait élire un vainqueur, je pense qu’Ubisoft mériterait le titre haut la main. Remplie de contenus impressionnants et d’annonces inattendues, l’éditeur français a mis la barre très haut et a enfin réveillé l’E3. Il était temps, c’était la troisième conférence. Sony a aussi réussi a bien sortir du lot, uniquement grâce à deux jeux, première et dernière annonce de leur conférence. Mais il est temps de voir ça plus en détails.

Microsoft a ouvert les hostilités en offrant la première conférence. Si quelques jeux exclusifs à la console étaient attendus, ce sont les nouvelles possibilités de la machine et de Kinect qui se faisaient désirées. Parce que non, il n’y a pas eu de nouvelle de la prochaine console du géant américain. C’est finalement, et assez logiquement, sur Halo 4 que la conférence c’est ouverte. Impressionnant, le trailer complété par une phase de gameplay nous promet un grand jeu digne de ses prédécesseurs. Parmi les exclusivités Microsoft ont aussi été brièvement présentés Gears of War Judgment et Forza Horizon. Ce sont surtout les compatibilités Kinect qui ont été mise en avant lors de la conférence. Dance Central 3 ou Fable : The Journey, pour les exclusivités Xbox 360, ce dernier n’ayant que peu convaincu. Il semblerait que l’on puisse faire des Kamehameha via Kinect dans un jeu de fantasy… Mouais… Cependant, les fonctions Kinect sont aussi compatibles avec d’autres jeux, qui privilégient de la caméra de Microsoft pour une maniabilité autre sur Xbox 360. Pour les jeux de sport tels que Madden NFL 13, ou encore Fifa 13 (dans lequel on pourra insulter l’arbitre via la reconnaissance vocale), mais aussi pour Splinter Cell Blacklist, dévoilé par Microsoft, et qui s’annonce assez grandiose. On pourra entre autre interpeller et divertir les ennemis via la reconnaissance vocale Kinect. Mais la Xbox 360, ce n’est pas que Kinect, c’est aussi diverses mise à jour afin d’apporter du nouveau contenu et des nouvelles possibilités. On notera l’arrivée de Xbox Music, une plate-forme musicale aussi compatible PC, tablette, et smartphone, de l’arrivée d’internet explorer (euh…) comme navigateur internet de la console, de Nike + Kinect Training, et surtout de Xbox SmartGlass, qui permet d’avoir des informations supplémentaire sur une tablette indépendantes, et de partager le contenu sur la télé. En gros, une sorte d’alternative pour concurrencer la Wii U. Toutefois, de cette conférence Microsoft on retiendra surtout la présentation de jeux, destinés à tous supports, à l’instar de Resident Evil 6, qui semble délaisser l’horreur pour l’action, Tomb Raider, dont on annonce déjà le premier DLC (eh ouais… Chiens de capitaliste !), et surtout le RPG déjanté adapté de la série, South Park : The Stick of Truth, qui s’annonce particulièrement énorme, jouissif, et épique. Pour dire la vérité, c’est l’annonce qui m’a le plus marqué de la conférence Microsoft. Sortie prévue le 5 mars 2013. Le tout s’est terminé avec la présentation de Call of Duty : Black Ops II, mais bon, je vais éviter de parler de ça…

 Le trailer de South Park The Stick of Truth

Vint ensuite la conférence Electronic Arts. Malgré des jeux attendus tels que Dead Space 3 ou Crysis 3, la conférence ne fut pas véritablement folichonne. Le survival horror spatial de l’éditeur semble plus privilégier l’action, au détriment de la peur et de l’angoisse, mais bon, cela paraît efficace. Comme à l’accoutumé avec EA, on a eu le droit au jeu de sports, et c’est surtout le rachat de la licence UFC (autrefois THQ) que l’on retient. Battlefield 3 revient avec Battlefield 3 Premium qui pour un peu moins de 50 euros propose tous les DLCs du jeu plus du contenu additionnels. Star Wars The Old Republic, le MMORPG, annonce une mise à jour gratuite, la plus importante dans l’histoire des MMO selon eux. A noter qu’à partir de juillet le titre sera jouable gratuitement jusqu’au niveau 15. Simcity a aussi été annoncé, et devrait réjouir les fans de jeu de gestion à partir de février 2013, ainsi que Simcity Social, un jeu jouable sur Facebook. Voulant encore une fois concurrencer Activision et sa licence Call of Pan Pan c’est la guerre, EA a dévoilé Medal of Honnor Warfighter. Quelque soit le niveau du jeu, ce sera une tuerie, guerre oblige. Le prochain Need For Speed : Most Wanted a été présenté, et ce retour aux origines de la série s’annonce déjà bien meilleur que le très médiocre Need For Speed : The Run de l’année dernière. Et c’est finalement Crysis 3 qui a conclu la conférence, en beauté. Les fans de la série devraient être contents.

Need For Speed : Most Wanted

Troisième conférence, et première claque. Ubisoft arrive, l’E3 peut commencer. Débutant par un show assez affligeant de Florida (malgré des danseuses que mes yeux n’ont pas regretté), afin d’annoncer Just Dance 4, l’éditeur français a ensuite directement élevé le niveau des annonces et des attentes. Un trailer atypique, particulier, bizarre, psychédélique, qui commence comme Avatar avec des humains pour se transformer en FPS bien saignant rempli de « fuck », voilà ce que nous propose Far Cry 3. Lorgnant du côté du premier pour ce qui est de l’environnement de l’île et dans une partie de son gameplay, le titre reste encore assez énigmatique dans son univers, mais promet une expérience à la fois déroutante et exceptionnelle, en solo comme en co-op. Pour toucher la bête, il faudra attendre le 6 septembre. Les trailers de Splinter Cell Blacklist (déjà présenté in game chez Microsoft) et de Marvel Avengers : Battle for Earth (tiré du comics, pas du film, ouf) sont ensuite tombés. Toutefois, le jeu que j’attendais le plus de la part d’Ubisoft a enfin été présenté, dans sa version Wii U. Rayman Legends, en pleine phase de gameplay. Je sais, c’est le fan qui parle, mais même en étant objectif, le jeu à l’air d’être une grosse tuerie. En plus, Murphy est de retour!!! Je vous laisse une vidéo, l’image étant plus parlante que les mots.

 Le futur jeu de l'année 2012

Ubisoft semble d’ailleurs très intéressé par la prochaine machine de Nintendo et a dévoilé rapidement lors d’un trailer groupé pas moins de huit jeux pour la console, quasiment tous au lancement ou assez proche. Et en parlant d’exclusivité Ubisoft Wii U, je vous parlais de Killer Freaks From Outer Space, ce FPS déjanté. Le titre n’existe plus, il a été remplacé par Zombi U, un jeu assez prometteur, même si seulement un trailer bien gore, faisant énormément penser à Dead Island a été montré. Ce que l’on sait, c’est qu’il s’agira d’un FPS se déroulant en Angleterre, et que parmi les idées de gameplay, si votre personnage se fait mordre, vous continuerez l’aventure avec un nouveau protagoniste, et que vous pourrez très bien rencontrer votre ancien personnage en tant que zombie. Prometteur, et prévu au lancement de la Wii U. Assassin’s Creed III était de la partie évidemment, même si on en apprendra plus sur le jeu lors de la conférence Sony, et ce que l’on constate, c’est que l’intelligence artificielle ne semble pas avoir été modifiée. Vos ennemis attendent toujours que leur compère ait fini pour venir vous attaquer… Dommage. Arrive ensuite ShootMania, ce FPS clairement orienté E-Sport. Et voilà, la conférence Ubisoft se termine. Ah non, le PDG Yves Guillemot arrive et… Il annonce une nouvelle franchise ! Et honnêtement, quand on voit le jeu, dont une phase de gameplay a été dévoilée, on ne peut que rester bouche bée. Plus que prometteur, plus que jouissif, voici Watch Dogs. Un univers ouvert dans lequel le personnage a la possibilité de pirater quasiment tout ce qui est possible, lui permettant de se sortir de diverses situations et de retourner les évènements en sa faveur. Les gunfights seront aussi de la partie. Je vous laisse une vidéo, mais je vous préviens, voici du lourd, du très très lourd.

Une petite bombe à venir

Sony a conclu cette première journée, et finalement, ce que l’on va retenir principalement, c’est la première et la dernière annonce. Directement, c’est David Cage (Quantic Dream), créateur de Heavy Rain entre autres, qui est venu présenter son dernier bébé, exclusif à la console de Sony. Beyond : Two Souls, voici le titre. Encore une fois, le titre se veut une expérience narrative et émotionnelle. Pas de gameplay, mais un trailer basé sur le moteur graphique du jeu. Impressionnant tout de même. Et ce que l’on retient surtout, c’est la participation d’une célèbre actrice qui a prêté son physique (grâce au motion capture) et sa voix au jeu, la splendide, sublime, et magnifique Ellen Page. C’est assez énorme tout de même. Encore plus pour moi qui suis fan absolu de l’actrice. Alors déjà que j’attendais la nouvelle production Quantic Dream, pas forcément avec grande impatience, mais tout de même, mais alors là… Il n’y a que Rayman Legends pour concurrencer autant que ça mon niveau d’attente d’un jeu.

Ellen Page dans un jeu vidéo. Oh my God!!!

Les exclusivités PS3 sont pas mal nombreuses au final, et c’est donc Playstation All-Stars Battle Royal qui a suivi. Cette copie de la série Smash Bros. de Nintendo n’a pas l’air vraiment géniale. Si les noms des personnages jouables peuvent faire plaisir, à voir les gens jouer en direct et à entendre le commentateur, on avait l’impression que tous s’ennuyaient comme des rats morts… Le jeu sortira sur PS3 et PS Vita. La Vita justement, aura le droit à quelques exclusivités, heureusement, elle en a bien besoin. Assassin’s Creed III : Liberation tout d’abord, une sorte de spin off d’Assassin’s Creed III, et Call of Duty : Black Ops Declassified. Assassin’s Creed III, aura aussi fait parler de lui, en exposant une scène de bataille maritime assez impressionnante, ridiculisant Pirates des Caraïbes. Sony a aussi présenté Wonderbook, une série de livres interactifs (réels, qu’on a bien en main) utilisant la réalité augmentée afin de retranscrire des visuels sur l’écran de télévision. Si le concept, conçu pour les plus jeunes, a de quoi séduire, la démonstration n’a pas été bien convaincante je trouve. A noter que J.K. Rowling (celle qui a écrit Harry Potter, mais bon, tout le monde la connaît je pense) a participé à la conception de l’un de ces livres, Book of Spells. S’en est suivi une présentation un peu longuette de God of War : Ascension sur PS3. Les fans seront ravis, mais dans l’ensemble, ça à l’air d’être du God of War classique, sans réelles nouveautés. Voilà, la conférence Sony touche à sa fin. Voici donc le dernier jeu. The last but not least. Ou plutôt The Last of Us. Le dernier né des créateurs de la saga Uncharted, un survival orienté action/aventure, s’est exposé lors d’une phase de gameplay. Que dire, à part que le jeu s’annonce être assez fabuleux.

 Une nouvelle licence qui s'avère grandiose

Les conférences de la première journée sont terminées, et elle ont été assez remplies. Ubisoft remporte pour le moment la palme des meilleures annonces et des meilleurs jeux, même si Sony a deux gros atouts. Pour le moment, je vous laisse, on se retrouve pour le compte rendu de la conférence Nintendo, ou pour le tweet-live en direct dès 18h. L’E3 ne fait que commencer, et pourtant, ça promet !