HS. C’est ce qui va désigner cet article. Non, pas Hors
Service. Ni Hors-Sujet. Et encore moins Homer Simpson (c’est déjà plus
dommage). HS pour Hack and Slash tout
simplement. Parce que c’est de ça que je vais parler. En effet, longtemps
réticent à ce genre de jeu, surtout parce que je n’y connaissais pas grand-chose
et parce que les multiples PCs que j’ai possédé ne me permettaient pas d’y
jouer, je n’avais jamais essayé. Tout le monde me vantait les mérites de Diablo
II, et je ne l’ai jamais touché. Et puis je dois avouer que les parties en
ligne, que tout le monde me glorifiait, ça ne me tentait pas du tout. Je sais pas
pourquoi, mais je suis réfractaire au jeu en ligne la plupart du temps (sauf
pour Mario Kart ou autres rares exceptions). A croire que même derrière un
écran, je suis asocial. Je pense que ça vient plutôt du fait que je suis
solitaire et qu’une quête, je préfère la réussir seul plutôt qu’avec d’autres
personnes. Ouais, je suis comme ça moi. D’ailleurs, à part de très rares jeux,
même offline, je n’aime pas les modes coopération… A croire que je n’aime pas
les gens. Mais là je m’égare, ce n’est pas le sujet. Les hack and slash donc. Pourquoi
m’y suis-je mis soudainement ? Et pourquoi avoir commencé avec Diablo III ?
C’est très simple. Blizzard a offert l’opportunité de jouer gratuitement au
titre. Pas entièrement bien sûr, uniquement le premier acte, avec pour
limitation le niveau 13. Curieux que je suis, et n’ayant jamais essayé, je me
suis dit « Ok, je vais voir ». C’est vrai, c’est gratuit et légal,
alors pourquoi diable ne pas tenter ? Et c’est comme ça que tout a commencé.
Le barbare est bourrin, mais efficace
Au départ, rien de neuf. La cinématique d’intro est très
célèbre, elle a été montrée partout et tout le temps depuis les Video Game
Awards de décembre, donc bon, c’est certes très beau, mais on connait la
chanson. D’ailleurs, le fait de nous balancer une VF obligatoire m’a beaucoup
gêné, étant habitué à la cinématique en VO et préférant jouer en VO sur PC, ce
qui est souvent faisable (contrairement à la plupart des jeux consoles). Et pareil
pour le jeu, je n’ai pas trouvé d’options permettant de mettre la VO (ça se
trouve, c’est moi qui suis aveugle, mais bon, s’il y a une telle option, elle n’est
pas mise en avant, et c’est pas bien). Bref, passons outre. Suite à cela, je
dois créer mon personnage. Enfin, choisir une classe. Pas de création de perso
ici. Et qu’on se le dise, cela n’a pas d’importance, on ne joue pas à Diablo
III pour ça. Ma classe choisi, je suis alors un brave et valeureux barbare, et
pas une de ces tafioles de moines ou un de ces déviants féticheurs. Je commence,
je me lance… Une toute nouvelle expérience commence alors pour moi. Je découvre
un univers nouveau. Et putain, j’aime ça ! Oui, je l’avoue, j’ai aimé. C’est
tout bête, mais c’est tellement efficace. Au début, il faut s’y faire, mais c’est
rapidement très simple et instinctif. On a la souris en main, on avance
simplement, on tabasse des morts-vivants ou autres saloperies dans le genre, et
c’est immédiat comme plaisir. Alors oui, en effet, le tout s’intensifie
rapidement, et pour certains le jeu pourrait paraître redondant, mais non, je
ne trouve pas. Quel plaisir que d’être entouré de vingt squelettes et de tous
les massacrer. Non, je ne fais pas une apologie de la violence, juste de ce
type de jeu. En même temps, c’est le principe, alors il faut arrêter de se
voiler la face. On avance, on tue des monstres, on récupère des trésors, et on
avance, et on tue des monstres, et on récupère des trésors, et on avance… Vous
avez compris je pense. On ne renomme pas hack and slash en français porte-monstre-trésor
pour rien. D’ailleurs, tuer des monstres n’est pas le seul objectif, comme vous
avez pu vous en apercevoir. Hormis certains cas (ou grâce à
certains objets) cela ne rapporte même pas d’expérience nécessaire à monter de
niveau. Oui, ça m’a surpris au début. Je suis principalement habitué au JRPG,
alors bon, c’est normal non ? Ce qui compte avant tout dans Diablo III, c’est
de récupérer des objets, aléatoires. Des armures et des armes principalement,
qui serviront à se protéger ou à être revendues à bon prix. Et puis, les pièces
d’or aussi. Ce pillage si récurent dans ce genre de jeu est communément appelé
le loot. Et c’est très utile ici. Parce que tuer un boss avec sa hache émoussée
de puissance 2,8, franchement, hein, ben voilà, hein. Je vous souhaite bien du
courage. Heureusement qu’il y a aussi des compétences à débloquer au fil des
niveaux, et qui s’avèrent bien utiles. Parce que si le jeu est, au début et
pour le peu que j’y ai joué (quelques heures uniquement), relativement simple,
il ne faut cependant pas s’attendre à une promenade de santé. Parfois, sans
prévenir, un adversaire plus puissant, entouré de plus banals, surgit. Et là où
il faut bien faire attention, c’est à sa jauge de vie. Elle descend, et si on
se concentre trop sur les ennemis, on ne s’en rend pas compte, mais on risque d’oublier
de prendre une potion. Et ce serait vraiment dommage. Mourir aussi bêtement…
Il faut penser à bien s'équiper
Evidemment, Diablo III c’est aussi un côté jeu de rôle très
présent. Il faut bien s’équiper, comme préciser au-dessus, il faut surveiller
ses différentes jauges, choisir convenablement ses compétences au gré de ses gains
de niveaux, etc… Il y a évidemment des marchands, qui permettent d’acheter ou
bien de vendre des objets, ou encore des forgerons, afin de créer des armes. D’ailleurs, on peut recycler ses objets afin d’en concevoir de
nouveaux. C’est tout bête, mais j’aime bien. Il y a évidemment des quêtes à
remplir, mais bon, c’est le principe même de ce type de jeu, donc le préciser,
c’est un peu comme dire qu’il y aura une épée dans The Legend of Zelda.
Alors ça y est, j’en vois qui se plaignent et qui s’agacent,
critiquant ce genre de jeu qui s’avère ultra-répétitif. Oui, mais non. Soit on
adhère à ce parti pris qui constitue l’ensemble du jeu, soit on n’y joue pas. On
ne joue pas à un jeu Mario si on n’aime pas la plate-forme après tout. Donc sur
ce point-là, c’est vraiment être faux-jeton. En revanche, le jeu est
critiquable, c’est sûr. L'obligation d’être connecté à Internet pour
jouer par exemple. « Non, c’est pas embêtant, il suffit juste d’avoir une bonne
connexion ». Ok alors à ceux qui disent ça, je n’aurais qu’une chose à
vous dire. Mais là, je ne le dirais pas, c’est peu poli. Si en soit je n’ai
jamais eu de problème in-game, il se trouve quand même que lors de ma première
partie, alors que j’allais enfin essayer ce fameux jeu, je n’ai eu accès à
rien, puisque le serveur était en maintenance. Cool, génial, trop bien !
Déjà, le fait de posséder une connexion obligatoire est assez casse-pied,
puisqu’on ne peut pas jouer dans le train sur son ordinateur portable par
exemple, ou tout simplement lors d’une coupure Internet, ou bien si on n’a pas
d’abonnement Internet tout court, mais lorsque ce genre de chose se produit, c’est
vraiment casse-autre chose. Encore, moi ça va, je ne bavais pas depuis douze
ans à l’idée de jouer à Diablo III, mais alors je plains ceux pour qui c’était
le cas. Alors bon, si cela est fort agaçant, ça n’entache en rien le plaisir du
jeu une fois qu’on est dedans et qu’il n’y a plus de problème. Mais bon, je
devais le signaler.
Oh, les mignons petits morts-vivants
Diablo III est donc un jeu qui sera répétitif pour certains,
mais qui promet surtout des heures et des heures de jeu à ceux qui affectionnent
ce genre. Moi-même qui suis novice en la matière, j’avoue être conquis. La prise
en main est simple et instinctive, la plaisir est immédiat, et on se fait très
vite à ce type de jeu. A croire que le hack and slash m’était destiné et que je
ne m’en suis jamais rendu compte. Enfin, je dis ça, mais je ne pense pas me
procurer le titre intégral payant pour autant afin de continuer ma partie. Trop
de jeux, trop d’autres activités, alors un titre aussi chronophage que Diablo
III, aussi bon soit-il, là, tout de suite, je vais éviter. Qui sait, plus tard
peut-être. Lorsque l’acte 2 deviendra gratuit lui aussi.
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