lundi 30 juin 2014

Aperçu Captain Toad Treasure Tracker

Parmi tous les jeux qui ont été annoncés par Nintendo durant cet E3, il y a eu pas mal de surprises. Et on va être franc, Captain Toad Treasure Tracker en faisait partie. A l'origine, le Capitaine Toad est un personnage secondaire de Super Mario Galaxy. On le voit à nouveau dans sa suite, mais c'est à partir de Super Mario 3D World que l'on a enfin pu l'incarner dans des mini-jeux qui consistait à parcourir un niveau en amassant toutes les étoiles vertes. Dit comme ça, il n'y a rien de folichon. Sauf que ces mini-jeux n'étaient pas de la plate-forme pure et dure, mais un mélange de plate-forme et de réflexion. Pour faire simple, on y contrôle le Capitaine Toad, qui ne peut pas sauter. Il se déplace dans des niveaux assez réduit. Et tout le principe repose sur ces niveaux, à bouger dans tous les sens (avec le Gamepad ou le stick droit) afin de révéler le chemin ou des passages secrets. Ces stages bonus sont plutôt bons dans Super Mario 3D World, mais de là à en faire un jeu à part entière...

Forcément, on a été surpris par cette annonce. Alors lorsque l'occasion de l'essayer s'est présentée, on en a profité. Quatre niveaux étaient disponibles à l'essai, et si le principe reste le même que dans Super Mario 3D World, heureusement, il y a de nouvelles idées de gameplay. Déjà, le principe n'est plus de ramasser les cinq étoiles vertes du niveau, mais d'accéder à l'étoile jaune, en récupérant tous les diamants (trois par niveau) si possible. En gros, on finit le stage comme un porc, ou on le finit à 100%. Et rapidement, on réalise que si finir un niveau n'est pas difficile dans l'absolu, ramasser tous les diamants, c'est une autre paire de manche ! Le premier niveau, plutôt classique dans son principe, nous montrait déjà les subtilités du jeu. Venir à bout du stage était simple, mais trouver tous les diamants demandait de l'exploration, de la curiosité, et une nécessité de fouiller dans tous les sens en bougeant le niveau. Et il y avait des endroits cachés parfois bien vicieux ! Bon, rien d'insurmontable, c'était même simple, mais c'était le premier niveau. Le deuxième proposait un gameplay plus atypique et plutôt bienvenu. On contrôlait le Capitaine Toad dans un wagonnet. On bougeait le Gamepad qui proposait une vue FPS (ou TPS réduite au choix). Le véhicule avançait seul, et on devait viser autour de soi pour balancer des navets (ah, les fameux navets de Super Mario Bros. 2 !) afin de détruire des ennemis ou bien les jeter sur les objets à ramasser. Plutôt chouette, on espère qu'il y aura encore plus d'idées comme ça dans le jeu, sans forcément reprendre constamment le principe du wagon.

 Ce niveau cache bien plus de secrets que ce que l'on pourrait croire

Le troisième niveau était un niveau Boss. Alors non, on ne va pas casser la gueule au méchant. Le Capitaine Toad ne peut pas lui sauter dessus d'une, et puis bon, il gâche déjà assez de navets comme ça en les balançant à tout va ! En gros, il fallait parcourir le stage de la même manière que les classiques (à la différence qu'ici il était très vertical) tout en évitant les attaques du boss. Il fallait donc déplacer le niveau pour voir où se cacher, anticiper les coups, et trouver les diamants. On espère que les boss seront plus diversifiés, mais pour une première approche, c'était plutôt sympathique ! Le dernier niveau reprenait un concept plus classique. Cependant, il y avait une idée de gameplay reprise en partie de Super Mario 3D World. En appuyant sur le Gamepad, on déplaçait des éléments du niveau, qui ici, permettaient de faire bouger des murs avec des portes. Plus que dans les autres stages présentés, la notion de casse-tête était ici parfaitement illustrée. Chaque pan de mur que l'on faisait se mouvoir donnait accès à un endroit du niveau, et pour atteindre son but, il fallait bien observer et réfléchir, en prenant garde aux ennemis. Et pour ramasser tous les diamants et bonus, c'était encore plus corsé !

Captain Toad Treasure Tracker a tout l'air d'un simple petit jeu, du moins, c'est ce à quoi il ressemble. Mais une fois en main, on se rend compte qu'il a un énorme potentiel. Le level design s'annonce plus que prometteur, surtout s'il est encore meilleur que dans les niveaux de la démo. Evidemment, on attend d'en savoir plus sur le contenu du jeu complet, mais s'il est bien fourni, et pourquoi pas, qu'un mode deux joueurs pointe le bout de son nez, il y a de quoi être généreusement servi. Pour le moment, Captain Toad Treasure Tracker s'avère bien plus intéressant qu'on pourrait le croire, que ce soit en terme de gameplay ou même de casse-tête. Nintendo n'a pas oublié ses acquis, et même s'il ne sera probablement pas un « grand » jeu, il reste l'un des titres les plus prometteurs de cette fin d'année, tout support confondu.

vendredi 27 juin 2014

Aperçu Hyrule Warriors

Ça y est, le nouveau The Legend of Zelda a été présenté et on a pu y jouer ! Ah... Non... C'est Hyrule Warriors... C'est plus crédible, vu que la direction artistique n'était pas du tout la même... Bref... Ca y est, nous avons pu jouer à Hyrule Warriors ! Ce jeu de baston à grande échelle de type « musou » n'est pas un épisode de la saga Zelda, mais bien un jeu dérivé, mélange entre un The Legend of Zelda et un Dynasty Warriors. Même si le jeu ressemble plus à cette franchise. En gros, on avance dans des zones immenses et on fracasse des centaines et centaines d'ennemis. Oui, c'est aussi bête que ça, mais ça marche. Reste à voir si cet épisode à part prenant part à Hyrule semble assez satisfaisant, au moins pour un premier essai.

Même s'il n'est pas un titre de la saga Zelda, on apprécie de pouvoir incarner des héros autres que Link. Zelda évidemment, ce qui surprend agréablement, mais aussi Impa ou bien Midona. Il y en a d'autres encore, qui n'ont pas été dévoilés. La présentation permettait uniquement de jouer avec Link ou Zelda. Pour le coup, on a uniquement essayé Link. Le principe du jeu, on l'a expliqué plus haut, c'est de tabasser du méchant jusqu'à n'en plus pouvoir. L'action de la démo se déroulait dans une plaine d'Hyrule qui rappellait celle de Twilight Princess. D'ailleurs, s'il est plus coloré, le design du titre en est proche. On est donc dans un univers « mature », qui correspond tout à fait à l'esprit guerrier du jeu. C'est beau, sans plus, mais c'est satisfaisant. Tant que la distance d'affichage est bonne et qu'il n'y a pas de ralentissement, dans ce genre de jeu, c'est le principal. Et là, c'est fluide, et cela malgré le nombre d'ennemis parfois impressionnant. On regrette que dans la démo, le level design était un poil léger et sans originalité, mais bon, on verra bien dans la version finale.

 Venez donc tâter ma lame !

Question prise en main, on est clairement dans du Dynasty Warriors, avec des éléments de The Legend of Zelda. On a deux touches correspondant à un type d'attaque, une faible et une plus puissante. On peut enchaîner les coups, mais dans la démo, c'était quand même assez limité. On peut aussi parer les attaques ennemis. Si la plupart des adversaires étaient assez idiots pour se laisser massacrer, certains demandaient d'être éliminés de manière précise, en frappant lorsqu'ils n'étaient plus en garde par exemple. Rien de bien folichon dans l'absolu, mais cela permet de varier un peu les situations. Une jauge se remplit aussi au fur et à mesure des coups, et lorsque l'on décide de l'activer, elle déclenche un super coup spécial dévastateur. On peut aussi ramasser de la magie afin de renforcer ses coups lorsque la jauge est pleine, avant de finir sur un coup spécial. Pour renforcer le côté Zelda, on peut enrichir son arsenal. Dans la démo, on pouvait trouver un coffre (Tin tin tin tin!) qui contenait des bombes. Facile d'utilisation, il suffit d'appuyer sur une gâchette pour les balancer à l'envie. Pratique pour éliminer les ennemis, mais aussi et surtout pour certains boss. Dans la démo, on devait tuer le roi Dodongo. Donc forcément, les bombes, c'est utile. Parce qu'on a beau être dans un Dysnasty Warriors like, on garde quand même des bases de la saga Zelda.

Bref, Hyrule Warriors semble être un bon compromis entre deux licences, même s'il est quand même bien plus proche d'un Dynasty Warriors. Si on n'aime pas le genre, on peut s'y essayer, mais le risque de ne pas apprécier est présent. Malgré tout, le jeu parvient à séduire, en partie du moins, vu qu'il s'annonce plus sympathique que ce que l'on pouvait croire. Bon, il faut voir le contenu définitif, puisqu'il y a toujours des probabilités que le titre soit répétitif, comme la plupart des jeux du genre, malgré un mode coopération à deux en local. Pour le moment, on a réussi à être plutôt rassuré, et c'est déjà bien !

dimanche 22 juin 2014

Aperçu Splatoon

Nintendo est habitué à ses bonnes vieilles licences, que l'on connaît depuis des années et des années. Alors forcément, lorsque le constructeur/éditeur annonce enfin une nouvelle licence, on a de quoi se réjouir. Pourtant, lorsque l'on connaît le principe, on est en droit de se poser des questions, tant cela étonne de la part du géant nippon. Eh oui, un jeu de tir qui se joue apparemment uniquement en ligne, ça a de quoi déconcerter. Sauf que Gamepad en main, on reconnaît immédiatement la patte Nintendo. Et ça, ça ne déconcerte plus, ça réjouit !

Pour ceux qui ne conaîssent pas le concept de Splatooon, on vous l'explique. C'est très simple, il s'agit d'un jeu de tir à la troisième personne, mais sans arme, ni haine, ni violence (rien à voir avec le film). Enfin, pas réellement sans arme (ni sans une certaine violence), puisque l'on se bat avec des pistolets, ou plutôt des fusil à pression, à peinture. Et le but n'est pas uniquement d'éliminer ses adversaires, mais aussi de répandre le plus de peinture dans l'arène, afin de dominer ses adversaires, qui la recouvre d'une autre couleur. Mais ce n'est pas aussi simpliste, puisque les joueurs peuvent se transformer en poulpe afin de se cacher dans la peinture. Si c'est dans la couleur de son équipe, on avance plus vite, si c'est dans celle de l'ennemi, on risque de crever à petit feu. Un gameplay plutôt simple dans ses bases, mais qui devient vite stratégique et jouissif.

 Splatoon, un jeu qui tache !

Jouable à huit en ligne, en deux équipes de quatre, Splatoon qui s'annonçait comme sympathique devient absolument génial une fois que l'on a le Gamepad en main. Les commandes, qui semblaient étranges lors des explications, sont finalement très simples, et l'ensemble est très ergonomique. Alors oui, on déplace la caméra avec le Gamepad (ou avec le stick droit), mais on ne le déplace pas comme un abruti autour de soi. On ne le regarde même pas en fait. C'est instinctif pour être franc. Et rapidement, on prend l'habitude de le bouger en alternant avec le stick selon les situations. Avec l'une des gâchettes, on tire, on saute avec un bouton, et c'est quasiment aussi simple que ça. On peut aussi envoyer des grenades de peinture avec une des quatre gâchettes, ce qui est très pratique. Et lorsque nos points sont élevés, on peut sortir un bazooka ultra bourrin le temps de quelques tirs en appuyant sur le stick droit. Donc oui, c'est facile d'accès. Mais il faut comprendre que le jeu s'avère pourtant technique et hyper stratégique. Il faut à la fois asperger la zone, sans oublier que l'ennemi peut arroser de sa couleur par dessus, et enchaîner les frags. En équipe de quatre, on peut élaborer diverses techniques (ce qui n'était pas le cas lors de la présentation, et cela se comprend, on voulait tous un peu tout faire). Par exemple, deux en attaque, un qui reste légèrement en retrait, et un dernier qui reste près de la zone de respawn afin d'asperger le plus la zone tout en la protégeant des assauts ennemis. C'est bien plus stratégique qu'on pourrait le croire. Et à la fin, les points sont comptés selon le taux de couleur de son équipe et les points de chaque joueur selon leur frags. Bref, c'est fun, tactique, et quasi immédiat.

Atypique au premier abord, et oui, il l'est en partie, Splatoon est finalement un jeu de tir dynamique, original, et accessible bien que technique. Sans violence, et donc pensé pour tous, Splatoon n'est pas pour autant un jeu pour les gosses uniquement, pas du tout même. Espérons d'ailleurs qu'il ne souffre pas du syndrôme Nintendo, qui pousse les gens à croire qu'un jeu est pour les gamins à cause de son design enfantin. Prometteur dans son gameplay, et encore plus si le contenu suit, on est face à l'un des jeux qui donne le plus envie sur Wii U. Encore une fois, Big N nous prouve que même sans graphismes de fou, mais juste avec un gameplay hyper travaillé et immédiatement fun, on peut s'amuser, et même plus que chez la concurrence. Une nouvelle licence du géant nippon, on n'y croyait plus, et maintenant qu'on y a joué, on y croit, mais surtout on l'attend de pied ferme ! Splatoon, c'est un concentré de maîtrise de gameplay, d’accessibilité faussement évidente, de technique, de stratégie, et surtout de fun instantané. Du grand Nintendo !

samedi 21 juin 2014

Aperçu Super Smash Bros. for 3DS

On vous parlait récemment de la version Wii U de Super Smash Bros. Désormais, il est l'heure de s'attaquer à la version 3DS. On ne va pas revenir sur les combattants, on en a déjà parlé sur Wii U, ils sont identiques sur chacune des versions, avec les mêmes coups. En revanche, la prise en main est forcément différente, puisqu'il n'y a pas de manette. Mais surtout, la présentation du jeu a permis d'essayer le mode Smash Run. On vous balance les impressions juste là !

Avant tout, commençons par les sensations que procure cet épisode portable. C'est la première fois que la saga atterrit sur console portable, on est en droit d'avoir quelques craintes. Tout d'abord, sur la lisibilité. Un si petit écran (et encore, l'essai a été fait sur une 3DS XL) pour un jeu qui part vite en sucette niveau visuel et bordel, ça peut effrayer. On va être franc, c'est bien plus confortable sur un écran de télévision. Pourtant, on s'y fait, même si forcément, c'est un poil moins pratique. Il n'y a donc pas trop d'inquiétude à avoir. Pour ce qui est de la prise en main, bien que logique dans ses commandes et ses boutons, elle demande un petit temps d'adaptation. C'est finalement comme pour Melee, sauf qu'il y a désormais une gâchette pour se protéger, et non deux, puisque l'autre sert à attraper ses adversaires. C'est classique, c'est donc parfaitement adapté à la console. Mais, peut-être est-ce la taille de la console, on a plus de mal à prendre le jeu en main. Et de manière presque absurde, on a plus tendance à vouloir jouer avec la croix (qui sert à se moquer ou à frimer) plutôt qu'avec le « stick » de la 3DS. Bon, on s'y fait, on retrouve ses marques, mais de manières moins évidentes que sur Wii U (en même temps, jouer avec la manette Gamecube, forcément). Bref, c'est du bon, mais il y a malgré tout un temps d'adaptation nécessaire.

 Fight on Rainbow Road !

Passons dorénavant au fameux mode Smash Run, exclusif à la 3DS. Pour rappel, il se divise en deux parties. Une première dans laquelle on parcourt durant cinq minutes un niveau plus ou moins labyrinthique rempli d'ennemis divers de chez Nintendo (ou des combattants des autres éditeurs) à la recherche de bonus boostant les capacités, puis une seconde avec un match aléatoire à quatre (ça peut être un combat classique, un où tout le monde est à 300%, où les combattants sont plus rapides, etc...). Dans la première partie, on explore donc un niveau, tel un jeu de plate-forme teinté de beat'em all. On saute, on tabasse des ennemis, et on amasse les précieux gains qu'ils ont laissé après leur défaite. On peut utiliser des objets durant cette phase, afin de maltraiter ceux qui gêneront notre route. On peut aussi entrer dans des portes pour participer à des minis défis chronométrés. C'est plutôt chouette. A savoir que l'on ne rencontre jamais les autres adversaires qui sont de la partie, on les affronte uniquement lors du combat qui suit. L'intérêt de cette phase, si l'on excepte le divertissement, c'est que les bonus que l'on ramasse servent pour le match, puisqu'ils donnent des boosts de puissance, de rapidité, de sauts, etc... Et c'est une idée intéressante. Parce que le match qui suit peut dépendre des statistiques que l'on a su ou non faire jouer en sa faveur. Et ce mode est jouable à plusieurs joueurs, même s'ils ne se rencontreront que dans le combat final.

Avant de conclure, un petit mot sur les Amiibos, ces figurines NFC qui seront disponibles à Noël avec la version Wii U de Smash Bros., et début 2015 avec un adaptateur pour les versions 3DS. Il n'était pas possible de jouer avec, mais exposées en vitrine, ce qu'il faut constater, c'est que la finition est juste sublime. Si celles vendues dans le commerce sont aussi réussies, les comptes en banque de beaucoup de joueurs et de fan risquent d'en prendre un coup ! Bref, pour en revenir à Super Smash Bros. for 3DS, il faut dire que l'ensemble s'annonce très bon. Évidemment, il faudra un petit temps d'adaptation pour se faire à la jouabilité et à l'écran de la console, mais le fun est bien présent et la maîtrise de Sakurai aussi. Pas d'inquiétude donc. Plutôt jolie avec son effet cell-shading, le titre séduit et sera un futur indispensable de la console nomade de Nintendo. Vivement le 3 octobre !

vendredi 20 juin 2014

Aperçu Super Smash Bros. for Wii U

Comme chaque année, Nintendo présente ses jeux qui étaient jouables à l'E3. Et cette année, il y en avait des jeux, principalement sur Wii U. Voici le premier article qui va ouvrir une multitude d'aperçus sur plein de titres à venir. Non, il n'y aura pas d'aperçu de Sonic Boom, que ce soit sur Wii U ou 3DS ! Parce que la déchéance du hérisson est de pire en pire, et ce serait trop triste de parler ainsi d'une ancienne gloire du passé. Pourtant on commence avec un jeu dans lequel il y a Sonic, Super Smash. Bros. Accrochez-vous à votre manette GameCube, voici un aperçu de la version Wii U.

Oui, vous avez bien lu, manette Gamecube. En effet, le titre était uniquement jouable avec ce type de manette. Cela ravira les vieux de la vieille (comme le rédacteur de cet article...), mais bon, une impression Gamepad ou manette Wii U pro en main, ça aurait été bien aussi. Enfin bon, la manette Gamecube, c'est la manette des vrais, alors on ne se plaindra pas. Revenons au jeu. Dans cette démo, tous les nouveaux (et même anciens) personnages n'étaient pas disponibles. Pas de Pac-Man, Palutena, combattant Mii, ou même Dracaufeu (bon, c'est pas vraiment un nouveau combattant, mais il l'est dorénavant à part entière). Peu importe, il reste assez de nouveaux venus pour avoir une petite idée. Et puis avant même de tester des personnages, on est là pour essayer le nouveau Smash Bros. Et c'est le sourire aux lèvres que l'on retrouve non pas les impressions de Brawl, mais bien de Melee ! Bon, c'est peut-être la manette qui fait ça aussi. Plus sérieusement, dès le début on réalise que le jeu est moins mou que Brawl, et se rapproche plus de la nervosité de Melee, sans pour autant l'atteindre. Et ça fait plaisir ! On dashe, on enchaîne les coups et les smashs, et ce toujours dans ce semi-bordel ambiant qui fait tout le charme de la série. La prise en main est immédiate, bien que toujours technique, et forcément, les joueurs de Melee ne seront pas déconcertés (surtout s'ils jouent avec des manettes Gamecube). Dans l'absolu, dans le gameplay pur et dur, il n'y a pas vraiment de nouveautés, mais peu importe, le jeu reste un concentré de fun. Et puis ce sont les nouveaux personnages, les nouveaux combattants, et les nouveaux objets qui permettent de renouveler la licence.

Et sinon, ça va toi? La famille? Tranquille?

Les nouveaux combattants, parlons-en. Le villageois, l'entraîneuse Wii Fit ainsi que Harmonie et Luma ont eu un peu de mal à convaincre. La raison est simple, ils ont tous une maniabilité plutôt atypique, au moins dans leurs coups. Ce qui fait qu'en un ou deux matches, il est difficile de bien les cerner. Entre l'entraîneuse qui a des attaques plutôt... étranges, logiquement, puisque ce sont plus des poses, et Harmonie qui se bat avec Luma, on est loin des prises en mains immédiates de Mario ou Link. Parmi les autres nouveaux, il y a bien entendu Mega Man. Peu rapide de manière surprenante, ses attaques sont claires et donc assez faciles à assimiler. Inutile de le répéter à chaque fois, comme pour tous les personnages, c'est avec l'entraînement qu'on le maîtrisera complètement. Amphinobi, la dernière évolution du starter eau de la sixième génération, est un combattant rapide, avec des attaques simples d'apparence, mais qui demande pour certaines de la stratégie et de la technique dans leur exécution. Et pour finir, Little Mac, le boxeur. Très rapide, dans ses déplacements comme dans ses coups (avec le bouton A, c'est impressionnant l'enchaînement de gros porc!), il est moins efficace en l'air. Son attaque principale rappelle fortement le Falcon Punch dans son principe, même si le coup a une portée plus longue. Un personnage qu'il faudra savamment utilisé, mais qui plaira sûrement à beaucoup de joueurs.

Pour ce qui est de l'ambiance du jeu, le visuel est bon, sans être une claque. Ce n'est pas gênant, tout est fluide et propre, c'est le principal. On regrette que dans la démo, les arènes étaient un peu trop « plate-forme aérienne » on va dire, un peu comme le premier niveau F-Zero dans Melee, avec une plate-forme mobile qui se pose avant de repartir. Sinon, dans l'ensemble, rien à redire. Le stage de Mega Man avec le Yellow Devil est intéressant, puisqu'il place le boss dans l'arène, qu'on peut battre, qui peut nous faire du mal, où sur lequel on peut balancer son adversaire pour lui faire prendre des dégâts. Bref, vous l'aurez compris, ce Super Smash Bros. for Wii U s'annonce grandiose, et cela juste après avoir joué uniquement en multi local. Espérons que le mode solo soit à la hauteur. Pour le moment en tout cas, c'est juste génial. Enfin bon, des nouvelles de Captain Falcon, Ice Climbers ou Ganondorf, ça serait rassurant. Parce que retirer de bons persos pour nous refourguer des médiocres (qui a dit Harmonie?) ça aurait de quoi foutre un peu les boules. Mais bon, oublions ça, pour l'instant, ce Super Smash Bros. for Wii U s'annonce comme le digne héritier de Melee, et ça, ça fait plaisir !

mercredi 11 juin 2014

E3 2014 : Bilan des conférences

Cette année pas de nouvelles consoles à l'E3, c'était donc la bonne période pour enfin présenter des jeux. Jeux principalement axés sur les nouvelles générations de consoles. On attendait donc avec impatience les conférences de Microsoft, EA (enfin...), Ubisoft, Sony, et le Nintendo Digital Event. Et si ce dernier a réussi à rehausser le niveau de l'E3 après des conférences finalement pas très folichonnes, il faut bien avouer que cette année, l'ensemble était un peu tiédasse... Non pas que cet E3 était mauvais, au contraire, mais malgré toutes les bonnes intentions des constructeurs et des éditeurs, il n'y a pas eu de vraies grosses surprises, et surtout, pas d'énorme claque (une éventuellement, mais l'annonce du titre était attendue). Oui, il y a eu des nouveautés que personne n'a vu venir, mais même s'il y a de quoi être enthousiaste, dans l'absolu, c'était juste sympathique, à défaut d'être extraordinaire. Bref, on va revenir sur les conférences et les annonces. On ne pourra pas s'attarder sur tout, mais sur ce qui a principalement marqué cet événement. Allez, on commence !

Microsoft a ouvert le bal avec Call of Duty : Advanced Warfare. Eh oui, quand on est l'une des licences les plus rentables, on a beau être aussi intéressant que le dernier film de Roland Emmerich, on nous lance des fleurs. Alors on a enfin quitté le moteur graphique de la PS2 pour offrir un truc potable, à base de TitanFall. Oui, du pan pan boum boum qui ne cherche même plus à cacher son manque d'originalité, et qui pourtant s'essaye à la guerre plus ou moins futuriste. C'est beau les jeux vidéo qui évoluent... Bon, comme on ne va pas s'éterniser quarante ans, passons aux présentations peu surprenantes, mais plutôt plaisantes (comme l'ensemble de cette conférence, et de cet E3 en général). Forza Horizon 2 débarquera le 13 septembre 2014, et s'annonce quand même bien beau. Sunset Overdrive s'est montré à nouveau, avec un trailer à la cool, et une phase de gameplay. Ça a l'air totalement décomplexé, plutôt sympathique, ça rappelle même un peu Jet Set Radio, mais il en faut encore plus pour réellement convaincre. Verdict à sa sortie le 28 octobre. A cette même date sortira Assassin's Creed Unity, qui se déroule durant la Révolution Française. On a eu le droit à du gameplay. C'est plutôt joli (malgré quelques bugs graphiques), et première pour la série, on pourra jouer les missions en coopération ! La coopération a aussi été montrée dans le très attendu Fable Legends, et pas uniquement, puisque l'un des joueurs pourra aussi incarner un ennemi. C'est aussi le principe d'Evolve, dans lequel quatre joueurs peuvent en affronter un cinquième sous forme de monstre. Ça a l'air plutôt cool, même si on en n'a pas vu beaucoup. On n'a pas vu beaucoup non plus de Dragon Age Inquisition, hormis un trailer. En revanche, on a vu du gameplay de The Division, qui sortira dans longtemps. En février, dans longtemps, mais pas trop, ce sera la sortie de The Witcher 3 : Wild Hunt, qui s'annonce incroyable, gameplay à l'appui. On vous rassure, il y a aussi eu des nouveautés lors de cette conférence, à commencer par Rise of the Tomb Raider, la suite du reboot de la préquelle. Bon, c'était assez attendu, mais ça fait toujours plaisir. Attendu aussi, Halo 5, dont on ne sait toujours rien, mais plus surprenant (quoique...) Halo : Masterchief Collection, qui regroupe les quatre premiers opus en super méga full HD, avec plus de cent cartes multijoueurs, la web-série NightFall, et une beta de Halo 5. Les fans ou les néophytes seront comblés dès le 11 novembre prochain. Parmi les vraies surprises, on a eu le droit à Ori and the Blood Forest, la suite de Child of Light (ah, on me dit que non) avec sa direction artistique somptueuse. Tout comme Inside, par le créateur de Limbo, dont on ne sait pas grand-chose. Enfin, on nous a annoncé les retours de Phantom Dust et Crackdown. La vraie surprise vient surtout de Scalebound, une nouvelle licence venue tout droit de Platinium Games. Un jeu d'action étrange avec des dragons. Un mélange entre Bayonetta et Monster Hunter ? Pourquoi pas. Une chose est certaine, de la nouveauté, ça ne fait pas de mal !

Trailer de Scalebound

On va passer très rapidement sur la conférence EA, basée sur le sport particulièrement. On a eu le droit à de rares images en stade de développement de Star Wars Battlefront, Mass Effect 4 et Mirror's Edge (un reboot...). Plus l'annonce d'un jeu de sport extrème développé par Criterion. Sinon, il y a eu les sempiternels Sims, sans grandes surprises. Dawngate, un MOBA, va essayer de concurrencer League of Legends, et qui sait, peut-être va-t-il investir la scène E-Sport (ça serait étonnant, mais pourquoi pas). La conférence s'est terminée sur Battlefield Hardline, qui ne propose plus de guerre, mais des affrontements entre flics et méchants pas gentils brigands. Rien de très original, mais ça pète partout, et ça plaira sûrement aux fans de Michael Bay.


Place à Ubisoft. On ne parlera pas à nouveau des Assassin's Creed ou autres présentés chez Microsoft. On commence donc par Far Cry 4, qui semble avoir retenu la leçon de Far Cry 3, au point de la repomper sans scrupule. Un méchant fou et charismatique, un héros fade dont on a rien à foutre, et une ambiance exotique, mais pas trop. Bref, un beau Far Cry 3.5 que tout le monde semble déjà vouloir posséder, et qui sortira le 18 novembre. Il y a ensuite eu The Crew, ce jeu de courses avec la promesse d'un monde ouvert immense, dont la date de sortie est enfin prévue pour le 12 novembre. Shape Up, un jeu de fitness plutôt délirant fonctionnant avec Kinect a été annoncé pour le lendemain, c'est à dire le 13 novembre. Et puis, Yves Guillemot est venu pour annoncer le dernier jeu. Tout le monde a retenu son souffle, et alors qu'on espérait tous voir Beyond Good and Evil 2, on a eu le droit à... Rainbow Six Siege. Un jeu dans lequel on mène des sièges en multi. Ça a l'air cool, c'est beau, mais bon, ou aurait préféré la suite du bébé de Michel Ancel...

Far Cry 3.5

Passons à Sony maintenant. On sait enfin que The Order : 1886 sortira le 20 février 2015, et qu'il s'agira d'un shooter avec des zombies garous. Rien de plus, si ce n'est que c'est beau quand même. On a changé d'univers avec Little Big Planet 3, jouable en coopération, sur PS4, mais aussi sur PS3 de manière surprenante. Soyons honnêtes, c'est sympa, mais ça a pas beaucoup changé depuis les deux premiers... Puis on a changé radicalement d'ambiance, avec Bloodborne, un jeu de From Software, à qui l'on doit Demon's Souls et Dark Souls. Oppressante, glauque, dérangeante et sanglante, voici comment on pourrait décrire cette bande-annonce. Dans le genre gore et violent, mais plus décalé, la nouvelle production de Suda 51 sortira sur PS4 en 2015. On n'en sait pas plus, sauf que ce sera un free-to-play, et qu'il s'agira très probablement d'affrontement entre joueurs. Et dans un registre similaire mais pas vraiment, Mortal Kombat X a montré son gameplay. Toujours aussi gore, le jeu s'annonce surtout moins rigide que les anciens opus, et ça, ça fait plaisir ! Cool, rigolo, et un peu crade, le trailer de Dead Island 2 prend à contre-pied le ton du trailer du premier opus. On espère juste que le jeu soit enfin bon pour une fois dans la licence. No Man's Sky, un jeu indé qui a déjà bonne réputation alors que sa sortie n'est pas pour tout de suite a probablement été la claque de cette conférence, et la nouvelle preuve que les productions AAA ne sont plus des valeurs sures. Metal Gear Solid V : The Phantom Pain ainsi que Batman Arkham Knight ont su impressionner eux aussi, sans grande surprise. L'annonce de la version PS4 de The Last of Us pour le 29 juillet a fait plaisir, mais a moins surpris que le portage de GTA V sur next gen et PC (enfin, moins surpris, c'est vite dit). Mais puisque l'on parle de portage, c'est surtout l'annonce de Grim Fandango HD sur PS4 et PS Vita (et d'autres supports non précisés aussi) qui a eu de quoi faire plaisir. Et pour finir en beauté, Sony a balancé le trailer tant attendu, celui d'Uncharted 4 : A Thief's End. Le jeu sortira en 2015 (probablement en novembre), on n'en sait pas plus pour le moment, si ce n'est qu'il sera le dernier de la série. Toutes les bonnes choses ont une fin...

Mon Dieu... Uncharted 4!

Les conférences sont terminées, mais il serait impensable d'oublier de parler du Nintendo Digital Event. Surtout qu'il faut avouer que c'était l'un des meilleurs moments précédant l'ouverture du salon. Et avant même les annonces, du fait de sa présentation. Les conférences sont souvent un peu longuettes et bavardes pour pas grand-chose, et hormis Ubisoft, il y a très peu d'humour. Là, Nintendo commence avec des sketchs en stop motion mettant en scène Reggie Fils-Aimé et un public parodique (mais presque réel) de conférences, blasé de toujours avoir les mêmes jeux. Tout ça avant d'enchaîner sur un combat entre Reggie Fils-Aimé et Satoru Iwata. C'était totalement What the Fuck, mais bon sang, ça faisait plaisir à voir de la dérision. Bref, ce combat de titans était là pour Super Smash Bros. On apprend que les Miis seront jouables, mais qu'ils auront des caractéristiques de gameplay différentes selon ce que l'on préfère. Parmi les nouveaux combattants, il y a Palutena et Dark Pit de Kid Icarus, ainsi que Pac-Man ! En revanche, toujours aucune image de Captain Falcon dans les anciens... Bref, ces nouveaux Smash Bros. ont l'air plutôt balèzes. La version Wii U sortira fin 2014 sans plus de précisions, et la versions 3DS le 3 octobre. Bien entendu, les Amiibos, les figurines NFC seront de la partie, et pourront être utilisées avec d'autres jeux. Rien de transcendant sur le sujet dans l'absolu, mais la finition de ces figurines pourrait bien nous les faire acheter ne serait-ce que pour les exposer fièrement sur notre étagère. Passons à Yoshi Wooly World, un jeu de plate-forme 2D avec Yoshi, mélange entre Yoshi's Story et Yoshi's Island, avec une direction artistique en laine assez sublime. Kirby and the Rainbow Curse reprend le principe du premier épisode DS, mais sur Wii U, avec aussi une direction artistique plus que jolie, avec de la pâte à modeler entre autre ! Ceux qui ont aimé les niveaux inédits avec Toad dans Super Mario 3D World apprécieront sûrement Captain Toad Treasure Tracker, qui reprend le concept (on avance avec le stick et on déplace la caméra avec le Gamepad pour trouver différents chemins et secrets) dans un jeu à part entière, qui sera plus poussé que les simples niveaux bonus qui l'ont inspiré. Sans surprise, Pokémon Omega Ruby et Alpha Sapphire sont des remakes des opus Game Boy Advance avec la technologie des verions X et Y. X justement, le fameux jeu énigmatique avec des mechas, est devenu Xenoblade Chronicles X, suite de l'opus Wii. On le connapit déjà, mais Bayonetta 2 s'est une nouvelle fois affirmé comme l'un des jeux à surveiller en cette fin d'année. Surtout qu'il pourra être vendu avec le premier opus sur Wii U, avec des ajouts exclusifs made in Nintendo. On a aussi appris que Hyrule Warriors sortirait en septembre chez nous. La vraie surprise de cette présentation Nintendo, c'est Splatoon, un jeu d'affrontement en ligne en équipe de quatre très cartoon. Le concept est simple, il faut repeindre la plus grande partie d'une arène en temps limité, contre une équipe d'une autre couleur. Sauf qu'on peut se transformer en poulpe pour avancer rapidement dans sa peinture, mais pas dans celle des adversaires évidemment. Ça a l'air vraiment fun, et voir une nouvelle licence chez Nintendo, ça fait plaisir. Quant aux fans de Mario, ils apprécieront probablement Mario Maker, afin de construire ses propres stages 2D de Mario. La fin de la présentation a teasé sur un nouveau Starfox (un concept pour le moment), ainsi que deux projets en cours de la part de Shigeru Miyamoto : Project Guard et Project Giant Robot, jouables avec le Gamepad, et dont on attend d'en savoir plus. En marge du Nintendo Digital Event, des jeux ont été annoncés, comme Mario Party 10 ou encore Mario Vs Donkey Kong sur Wii U. Mais bien entendu, la claque de cette conférence (et de cet E3, avouons le) c'est la présentation très courte, mais absolument phénoménale de The Legend of Zelda sur Wii U. Promesse d'un monde ouvert libre dans la progression, et direction artistique admirable, on n'a qu'une chose à dire, merci Nintendo !

Merci!

Pour finir, voici une petite sélection totalement subjective de ce qui m'a le plus marqué lors de ces annonces. Beaucoup de jeu ont été présentés, peu de nouveaux, mais malgré tout, certains ont fait leur petit (voire gros) effet. The Witcher 3, que j'attendais déjà pas mal, me donne encore plus envie ! Même si on a rien vu et que je reste dubitatif, Rise of the Tomb Raider me tente, parce que j'ai bien aimé le reboot. Il y a eu du lourd côté Nintendo, et Yoshi Wooly World s'annonce quand même pas mal. Pourtant, ce sont plutôt les jeux déjà prévus qui m'ont marqué. Super Smash Bros. évidemment, mais surtout Bayonetta 2. Surtout avec le premier qui sortira aussi sur Wii U avec des ajouts tirés de l'univers Nintendo (Bayonetta en Link... Bave...). Mario Maker aussi a l'air plutôt cool. Construire ses stages 2D de Mario, graphismes Nes ou Wii U, ça a de quoi être bon. Je termine avec mes deux coups de cœur. D'une part, Uncharted 4. Ok, on n'a quasiment rien vu, mais bon sang de bois, j'attends tellement ce jeu ! Et si la qualité des graphismes est aussi belle dans le jeu (on a le droit de rêver, c'est Naughty Dog après tout), ça risque d'être immense. Et pour finir, le nouveau The Legend of Zelda bien évidemment. On s'y attendait, on voulait voir, on a vu, et... Ben voilà. LA claque su salon, qui prouve qu'une direction artistique maîtrisée vaut plus que n'importe quelle claque technique pure. On n'a rien vu de plus qu'un simple trailer, mais bon, je pense que c'est assez suffisant pour faire taire les rageux qui n'aiment pas Nintendo. Et moi, ça me suffit, c'est le principal ! Et vous, cet E3, vous en avez pensé quoi ?