mardi 17 janvier 2012

Pourquoi je n’aurais jamais dû commencer à jouer à Skyrim

The Elder Scrolls V, plus connu grâce à son sous-titre Skyrim, vous n’avez pas pu passer à côté. Ben moi non plus je n’ai pas pu passer à côté, je suis même rentré en plein dedans. Je me baladais à la Fnac et je me suis pris l’étalage du jeu en pleine tête. Plus sérieusement, je me suis mis à y jouer. Et plus j’y pense, plus je me dis que je n’aurais pas dû. Non, le jeu n’est pas mauvais. Bien au contraire. Mais c’est quasiment une saloperie, passez-moi le terme. On commence, et on réalise soudainement qu’on joue depuis 2h30 sans même s’en être rendu compte. Pas de missions véritables à suivre, pas de quêtes linéaires, uniquement un univers vaste à explorer comme bon nous semble. C’est bien le problème. On se perd, on se cherche, on trouve ce que l’on ne cherche pas, on ne trouve pas ce que l’on cherche, on se perd à nouveau, mais finalement on se retrouve dans ce jeu. Il n’y a pas de limite, alors on ne peut pas se dire « Bon, je finis cette mission et j’arrête », ou bien « Je sors de ce temple, et j’éteins », non, on ne peut pas, c’est impossible. On est comme happé par le jeu, obligé de vivre dans ce monde que l’on nous offre à explorer, à découvrir. Les heures défilent, le plaisir reste, mais pas le temps libre.

Si vous vous demandez pourquoi il y a moins fréquemment d’articles sur le blog, c’est en partie à cause de ça. Pas uniquement bien sûr, j’ai aussi d’autres activités, il y a les rétrospectives Steven Spielberg et Robert Altman à la Cinémathèque qui me bouffent toutes mes soirées et mes week end, mais j’avoue que Skyrim n’est pas innocent. En gros, c’est comme une vie parallèle. En grande partie je suis Lamèche, ce gentil couillon fan de ciné et de jeux-vidéo et qui pense écrire des articles intéressants sur un blog que personne ne visite, mais parfois je suis Méchu le conquérant, un elfe noir un peu émo à crête de punk et avec la pilosité faciale de Lemmy Kilmister. Un peu comme Clark Kent et Superman. J’écris des articles, en tant que Lamèche, et puis, j’aide les gens en tant que Méchu le conquérant. Oui, je les aide. En restant devant mon ordinateur, en me coupant du monde, en évitant d’avoir une vie sociale, je préserve les gens de ma présence fort dérangeante. Oui, c’est un super pouvoir. Je suis un peu un super-héros en fait. Un peu comme ces dix millions de personnes qui jouent à World of Warcraft… Mouais, comme super pouvoir, voler, c’est mieux quand même. Mais on s’en moque, c’est pas du tout ça le sujet de base. Je parle de Skyrim là. Le jeu qui tue sa race. Enfin, ses races, puisqu’il y en a plusieurs dans le jeu.

Alors bon, je suis un geek, c’est vrai, mais je sais me retenir quand il le faut. Finalement, je n’y ai que peu joué à Skyrim. En nombre de fois, pas en heures (oui, ça défile très vite, je le rappelle). Je vois quand même des gens, je sors au cinéma, et finalement, je reste parfois des journées entières à la cinémathèque plutôt que devant mon PC à tuer des dragons. Alors oui, j’ai parfois (souvent) sacrifié des heures de sommeil nécessaires à mon organisme pour jouer, mais c’est le jeu, on sait très bien à quoi on s’attend quand on commence. Finalement, je n’aurais pas dû commencer Skyrim pour d’autres raisons. Une principalement. Je n’ai pas assez de temps pour y jouer, et ça me frustre !!!!!!!!!!!! Voilà, c’est dit. Sur ce, j’ai le choix entre jouer ou faire dodo… J’ai un article à finir que j’espère publier vite, rien que pour vous petits veinards. Alors ce sera dodo. Et dans mon lit, pas dans une grotte à Bordeciel.

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