Tandis que The Amazing Spider-Man 2 continue de pourrir nos écrans de cinéma, d'autres
films de super-héros sont prévus pour bientôt. Et toujours de la
part de Marvel. Le prochain en date, c'est X-Men : Days of
Future Past, à la fois suite et préquelle. Une suite à la
préquelle qui est aussi une suite à la trilogie, mais qui se passe
en partie avant. Bref, rien de bien compliqué, on va vous expliquer
un peu plus tard. Alors que X-Men : Le Commencement avait été
une bonne surprise, surtout après la déception de X-Men :
L'affrontement Final, on attendait impatiemment une suite. Et
finalement, c'est un des épisodes les plus connus de la saga X-Men
qui a été adapté au cinéma. Un épisode qui mêle futur et passé. Et c'est en ça que le film
est une suite à la trilogie et à la préquelle. On avait de quoi
attendre cet opus, tant avec crainte qu'avec enthousiasme. Reste à
voir qui de l'enthousiasme ou de la crainte avait raison.
Le film commence de manière
assez déroutante. Un univers que l'on ne connaît pas, très sombre,
avec des centaines de cadavres que des camions vident dans des
décharges. Le ton est donné. On apprend que l'action se situe dans
le futur et que les mutants et les humains qui les aident sont
traqués par les Sentinelles, des espèces de robots géants
surpuissants capables de s'adapter aux pouvoirs de leurs adversaires.
Et rapidement on enchaîne avec une séquence d'action assez
impressionnante dans laquelle de nombreux X-Men se battent contre des
Sentinelles, et... meurent. Oui, vous avez bien lu. On est face à
une guerre sans merci, et attendez-vous à voir certains de vos
mutants préférés se faire tuer de manière parfois assez violentes
(au moins trois démembrements dans le lot!). Eh oui, le ton était
donné dès la scène d'introduction avec les cadavres rappelez-vous.
Et comme cette situation craint un peu du boudin, la solution pour
s'en sortir c'est d'envoyer Wolverine dans le passé afin de
convaincre les jeunes Charles et Erik de l'aider à empêcher un
événement plutôt marquant d'avoir lieu. C'est le point de départ
du film. On laisse Logan enfiler son pantalon à pattes d'éléphants,
et hop, petit retour en 1973.
A partir de ce moment, il
faut se rendre à l'évidence sur deux points. Déjà, il y aura bien
moins d'action que dans le futur, forcément. Ensuite, les X-Men qui
se battent ensemble, eh bien c'est rapé, puisque le film va
principalement se concentrer sur quatre personnages : Charles
Xavier, Erik, Raven, et Logan. Eh oui, X-Men : Days of Future
Past lorgne plus du côté de X-Men : Le Commencement. Et si ça
ne plaira pas à tout le monde, cela a pourtant plusieurs aspects
plus que positifs. Le scénario est bien écrit, tient la route, et
offre une nouvelle fois un travail sur les personnages très réussi.
Ce qui amène aux acteurs, qui sont quasiment tous parfaits dans
leurs rôles, James McAvoy, Michael Fassbender et Jennifer Lawrence en tête. Le premier
campe un Charles Xavier en pleine dépression, le deuxième un
Magneto toujours aussi ambigüe, et la dernière confirme qu'on
aurait pas pu prendre meilleure actrice pour le rôle de la très
bleue Mystique. Bon scénario et excellents acteurs, le film part
plutôt bien!
Sans une réalisation à la hauteur, tous ces efforts ont rapidement de quoi être vains. Et quand on sait que ce n'est plus Matthew Vaughn, réalisateur du très bon X-Men : Le Commencement, qui est derrière la caméra, il y a de quoi avoir quelques craintes. Alors oui, c'est Bryan Singer qui réalise le film, le même qui a réalisé les deux premiers X-Men, mais bon, on ne peut pas dire qu'il possède le talent d'un Matthew Vaughn malheureusement... Alors attention, la mise en scène tient la route, elle est honnête, et lors des phases d'action, c'est même plutôt sacrément bien foutu, donc il ne faut pas s'imaginer que c'est mauvais, bien au contraire, mais ça aurait pu être très probablement encore mieux avec Vaughn derrière la caméra. On ne reste pas sur sa faim malgré tout. En revanche, ce qui est potentiellement dommage, c'est que comme quasiment l'intégralité du film se déroule dans le passé, eh bien les mutants de la trilogie, du futur donc, ce sont limite des caméos. Donc quand on en voit certains sur des affiches promotionnelles, il y a presque de quoi rire. Et puis quitte à souligner les défauts du film, les fins sont outrageusement scandaleuses, à l'instar des autres film de super-héros qui ont déjà prévu quarante-trois suites. Donc la fin de X-Men : Days of Future Past et sa scène post-générique annoncent Wolverine 3 et X-Men 6... Dommage, le film aurait été une conclusion parfaite à la franchise sur grand écran.
Malgré certains défauts,
vous l'aurez compris, X-Men : Days of Future Past est un bon
film. Et de nos jours, c'est presque trop rare quand on voit ce que
l'on nous sert régulièrement. Certes, l'action est peut-être moins
présente que prévu, mais le film réserve son lot de séquences
mémorables, de l'introduction à la scène d'évasion du Pentagone
(scène qui semble clairement avoir été conçue pour être LA
scène du film, faite pour plaire aux spectateurs, mais bon, on ne
va pas la critiquer) pour ne citer que ces deux-là. Le résultat est
un bon divertissement, un bon film de super-héros, et à l'heure
actuelle, c'est trop rare pour qu'on passe à côté. Alors n'hésitez
pas, si vous en avez l'occasion, allez voir X-Men : Days of
Future Past.
"la solution pour s'en sortir c'est d'envoyer Wolverine dans le passé afin de convaincre les jeunes Charles et Erik de l'aider à empêcher un événement plutôt marquant d'avoir lieu."
RépondreSupprimerParceque c'est bien connu, Wolverine, c'est le diplomate du groupe.
"Le scénario est bien écrit, tient la route, et offre une nouvelle fois un travail sur les personnages très réussi."
Ah ? C'est mieux que Deadpool dans X-Men Origins ou pas ?
"sur des affiches promotionnelles, il y a presque de quoi rire."
Cette technique honteuse qui est une habitude dans le milieu du marketing...
Bah, j'ai quand même un peu peur, j'ai apprecié le "premier" X-Men surtout pour l'effet de surprise et j'dois bien reconnaitre que j'n'ai pas aimé les autres. Ca ne me poussera pas à aller jusqu'au cinéma.