L'appartement 4, situé en
plein Paris, est l'occasion de s'essayer à une nouvelle console
next-gen (qui perd de plus en plus de jeux de lancement...) proposée
par Sony. Il s'agit bien entendu de la Playstation 4, qui arrivera
dans notre contrée le 29 novembre. Enfin, pour ceux qui l'ont déjà pré-commandé. Sinon, il faudra attendre courant février 2014 au
mieux. La console s'est donc dévoilée, et s'est laissée essayer.
Avec une petite poignée de jeux jouables, il est temps de faire
tomber un verdict sur la machine, non catégorique bien sûr, mais
qui sera sûrement valable lors de sa sortie.
La première rencontre avec
la bête se fait via des écrans. Mais le premier contact a
réellement lieu lorsque la manette DualShock 4 arrive entre nos
mains. Un peu dubitatif malgré des avis très positifs, il n'aura
fallu que quatre secondes d'adaptation pour adopter cette nouvelle
manette. Si on est habitué à la DualShock 3, les différences
peuvent déranger au début, mais la prise en main est tellement
agréable et bien pensée, que l'on s'y fait très rapidement. Les
amateurs de Microsoft auront peut-être un peu plus de mal, et
encore, son ergonomie est tellement bien foutue, qu'adepte de Sony ou
non, on trouvera son bonheur dans la DualShock 4. Sa mini surface
tactile cliquable prend de la place, mais n'est pas dérangeante. Les gâchettes R2 et L2 ont été modifiées, et sont désormais incurvées
vers le haut, afin que les doigts ne glissent plus. Pratique !
On pourrait regretter l'absence des boutons Start et Select, qui
chambouleront malgré tout les habitudes des plus gros joueurs, mais
bon, on fera avec. Le prix à payer pour une manette si bien
optimisée il faut croire.
Voilà, ça, c'était le
point positif. Maintenant, il est temps de passer aux jeux, et à ce
qu'ils nous proposent. Commeneçons par DriveClub, cette simulation
de course automobile qui se voudrait un mélange de Forza et Gran
Turismo. Les amateurs de Need for Speed peuvent déjà passer leur
chemin, ici, c'est de la conduite « sérieuse », presque
trop. Pour le jeu en soit, c'est un jeu de course, sans hors piste,
bien cadré, et peut-être un peu trop. Le problème, c'est qu'on ne
voit pas tant que ça de différence entre la génération actuelle,
et celle qu'on nous présente ici. Oui, ok, c'est peut-être un poil
plus beau, et surtout ça semble plus fluide, mais en soit, il n'y a
pas de révolution, ni même de réelle évolution visible. Il y a
même encore trop d'alliasing ! Et c'est bien ça qui est
gênant. On attend une nouvelle génération, et même si on savait à
l'avance que la différence serait moins flagrante qu'entre la PS2 et
la PS3, eh bien, il y a de quoi être en partie déçu par
DriveClub...
Et malheureusement, ce n'est
pas Knack (M-, m-, m-, my Sharona !) qui va relever le niveau.
Attention, le jeu semble tout à fait sympathique, là n'est pas le
problème. Mais bon sang de bois, on est sur PS4 ?! Non pas que
le jeu soit moche, mais on a l'impression d'être face à un jeu de
plate-forme digne d'il y a plusieurs générations. Explications. Le
jeu est tout simplement très, TRÈS, linéaire et dirigiste (dans la
démo en tout cas), et n'offre quasiment aucun sentiment de liberté.
Ratchet et Clank semble presque le jeu le plus vaste et libre en
comparaison. Sans parler des décors, incassables, sauf ceux qui sont
prévus pour... Un sentiment de contradictions et d'incohérences qu'on
espérait ne plus voir sur les nouvelles générations de consoles,
ou du moins, pas aussi violemment. Pour le reste, le jeu est
sympatoche, mais il ne paraît pas très marquant. A voir à sa
sortie.
Avant de passer aux
portages, parlons un peu de The Playroom. Cette application a pour
but de nous montrer les capacités de la console, principalement en
ce qui concerne la réalité augmentée. Il faut l'avouer, si ce
n'est pas transcendant, cela peut laisser présager du bon dans
l'avenir, pour peu que des développeurs exploitent bien le concept.
La caméra, sans valoir Kinect, reconnaît bien les personnes
présentes et les capteurs des manettes, et les diverses
utilisations de la DualShock 4 sont sympathiques. On remarque surtout
que l'interactivité est bien mise en place, surtout pour ce qui est
de la réalité augmentée, avec une réelle prise en compte des
reliefs et des différents plans. Honnêtement, ce type de contrôle,
même bien foutu, risque de rester un gadget non exploité dans de
vrais jeux... Dommage. On espère tout de même être surpris dans
les années à venir.
On conclut avec Assassin's
Creed IV : Black Flag. Prévu sur les consoles actuelles, et sur
les nouvelles générations, le jeu doit pouvoir séduire dans ses
versions améliorées. Ayant joué aux deux versions, la comparaison
est faisable. Là où le jeu trouve ses limites sur PS3, logiquement,
comme c'était le cas pour le troisième épisode, il n'y a quasiment
plus de problème sur PS4. La distance d'affichage est assez
impressionnante, certains effets, comme l'eau, sont très réussis,
mais malgré tout, il ne faut pas s'attendre à une claque graphique
incroyable, le jeu étant juste un poil plus beau que sa version PS3.
C'est surtout dans les finitions qu'on remarque les améliorations.
Pas de vraie déception,
mais rien de très emballant pour le moment. Evidemment, une console
à sa sortie, c'est rarement la grande joie, mais tant que la bête
ne sera pas domptée, il faut croire que les jeux seront juste
« bien », au mieux. Bien sûr, avec le temps, l'ensemble
s'améliorera, mais pour le moment, rien de très convaincant, si ce
n'est la manette DualShock 4. On en reparlera plus tard, lorsque les
gros titres sortiront.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire