dimanche 4 mars 2012

Ces jeux que l’on aimerait tellement voir sortir chez nous

Le Japon grouille d’excellents jeux vidéo. Plein de genres différents se bousculent aux portes des consoles, offrant aux joueurs nippons friands de ce type de jeu un plaisir que nous, européens, ne gouteront jamais. Oui, ce n’est pas parce que le marché du jeu vidéo bat son plein que toutes les productions différentes vont être vendues partout dans le monde, bien au contraire. Et au pays de soleil levant, il y a énormément de production qui ne quittent pas les frontières de l’archipel. Beaucoup de jeux très typés japonais, auxquels nous, occidentaux, n’adhérons pas du tout, tels que ces simulations de drague par exemple. Il est évident qu’un tel jeu se vendrait très mal en Europe. Le public ne répondrait pas à l’appel. On ne va alors pas se plaindre d’une telle absence dans nos contrées. En revanche, il y a des titres auxquels on aimerait beaucoup plus avoir accès. Bien plus qu’on ne le croit.

L’import, ça existe, mais cela n’est pas toujours très pratique. D’une, parce que la plupart du temps il faut posséder une console ayant la bonne zone, une console japonaise donc. Parce que oui, la plupart du temps, les consoles sont zonées, comme les lecteurs DVDs. On peut d’ailleurs remercier Sony pour ne pas avoir dézoné la Vita, mais c’est un autre sujet. Et de deux, l’export implique que vous compreniez (en lecture et en audition) la langue du pays, soit, le japonais. Et ça, c’est encore ce qu’il y a de plus dur. Certains jeux nippons proposent aussi la langue anglaise, ce qui est plus pratique, mais le confort ultime de notre langue maternelle n’est pas présent pour autant. On peut toujours émuler le titre, mais pour cela, je le rappelle, il faut posséder un exemplaire original du soft, acheté en import donc. Alors, quand un jeu japonais auquel on veut absolument jouer ne sort pas chez nous, que nous reste-t-il à faire ? Ben finalement, à part se plaindre, pas grand-chose…

Certains diront que depuis quelques années, la plupart des jeux susceptibles de bien se vendre, sortent sur notre territoire. En effet, cela s’avère vrai, pour certains titres. Qui auraient pu penser qu’un jeu aussi atypique que Catherine sortirait un jour chez nous. Avec quasiment un an de retard, certes, mais sorti. Oui, parce que ces jeux sortent, mais toujours très tard dans notre contrée. A l’instar de la licence de professeur Layton, dont quasiment chaque opus est sorti en France deux ans après la sortie japonaise. Il y a aussi les jeux que l’on attend, qui sont prévus, et qui sont sans cesse repoussés. Ninokuni sur PS3 par exemple, qui devait sortir chez nous courant 2012, et finalement n’arrivera pas avant 2013, soit plus d’un an et demi après son arrivée sur les consoles japonaises. Ninokuni d’ailleurs, tout pour plaire, mais la version DS n’a pourtant jamais quitté les frontières de l’archipel. Les jeux que l’on attend ne sortent donc pas tous, comme on pourrait le croire.

 Ninokuni DS, un petit bijou dont nous sommes privés...

Parmi les titres qui auraient pu sortir, qui auraient même dû sortir chez nous, deux genres sont les plus présents : les jeux de rythme, et surtout les RPG. Parmi les jeux de rythme, dont je ne suis pas véritablement fan, on retrouve principalement la saga Project Diva, qui fait le bonheur des japonais, mais pas celui du reste du monde. Et puis, parmi les RPG, je pense que le plus bel exemple reste la série des Tales of. Il en sort par paquet au Japon, et nous, on a le droit d’en voir un de temps en temps. Pourtant les jeux de rôle, ça se vend bien, surtout ceux de cet acabit. Alors pourquoi nous en priver ? Parce que tout traduire serait trop long ? Sûrement, mais on n’a bien le droit à ces jeux avec plein d’années de retard, on peut bien attendre. Parce que les ventes hors japon risqueraient d’être décevantes ? Ben c’est pas en ne sortant pas les jeux qu’on le saura. Dans le même genre, Baiten Kaitos n’a pas eu le droit à voir sa suite sortir chez nous. Si de nos jours, ces absences font rager les joueurs, n’oublions pas que cela ne date pas d’hier. Chrono Trigger n’a jamais vu le jour en Europe, comme les premiers volets de la série Dragon Quest. Et puis, il ne faut pas oublier Final Fantasy.

 Tales of Symphonia, un des rares jeux de la série sorti en France

Parlons-en de Final Fantasy, cette licence adulée par tous, au moins jusqu’au IX (bon, je vais pas être méchant, au moins jusqu’au XII), n’est finalement apparu chez nous qu’en 1997, avec l’arrivée du septième opus. C’est d’ailleurs de ce fait, de par cette découverte de la série, que se septième volet est considéré comme le meilleur. Alors que bon, franchement… Bon, ok, là je fais volontairement un troll. Final Fantasy VII est bien sûr un excellent jeu, mais c’est juste que je lui préfère le VI. Et Final Fantasy VI, en plus de ne pas être sorti en France, a seulement eu le droit à une seule réédition en version française, sur Game Boy Advance, très rare, les autres (WiiWare et PSN) étant en anglais (réédition des volets Super Nes américain et Playsation jamais traduit dans la langue de Molière). Bref, outre le coup de gueule à propos de Final Fantasy VI, je voulais dire par là que Final Fantasy, c’est avant tout des sorties japonaises avant d’être aussi européennes. Bien sûr, on se dit que de nos jours, on n’a plus rien à craindre, qu’un jeu de la licence Final Fantasy sortira forcément dans le monde. Oui, eh bien je l’espère.

Le but de cet article, en plus de traiter des jeux qui ne sortent pas chez nous, à regrets, c’est surtout de parler de ce jeu atypique, sorti au Japon le 16 février, et annoncé pour le moment ni aux Etats-Unis, ni en Europe. Theatrhythm Final Fantasy. Je vous parlais des jeux de rythme et des RPG tout à l’heure, voici un mélange des deux. Et si le titre n’est pas assez évocateur, je précise qu’il d’agit d’un jeu de la licence Final Fantasy. Oui, en effet, un jeu de rythme Final Fantasy. Ça peut prêter à sourire au premier abord, mais quand on y réfléchit mieux. Final Fantasy, c’est Nobuo Uematsu (sauf le XIII et sa suite), ce sont des musiques parmi les plus belles existantes dans le monde du jeu vidéo. Alors un titre qui en fait une compilation, mélangeant jeu de rythme et RPG, quand on y pense, ça a plutôt de la gueule. Surtout qu’il y a pas mal de morceaux. On regrette que le jeu use du principe du DLC, on vend certains morceaux en suppléments, mais bon, ce qu’il y a dans la cartouche d’origine est déjà de très bonne qualité. Le thème de FF VII, le Battle Theme de FF VI, le thème des Chocobos (youpi !!!), l’incontournable Advent One Winged Angel, et le merveilleux et fabuleux thème de Terra, entre plein d’autres. Je vous laisse un des trailers, avec les Chocobos, mais sans Terra.


Donc voilà, le très difficile à écrire Theatrhythm Final Fantasy, c’est ça. Je ne suis pas fan absolu de la saga Final Fantasy, je l’avoue, mais j’adore la musique de Uematsu. Je trouve le concept du jeu assez génial, et je dois dire que j’espère très fortement le voir sortir en France. Ce serait bien la première fois que j’achèterais un jeu de rythme. Mais je pense que là, on atteint un peu la crème en terme de bande son en même temps. Il ne reste donc plus qu’à espérer voir ce titre sortir de l’archipel nippon pour trouver la voie de nos chères 3DS françaises. Si Gamekult a mis une bonne note au jeu, c’est qu’il doit vraiment être bon, alors ne nous en privez pas s’il vous plaît. Sur ce, suppliez à travers ce blog ne servira probablement pas, je vais donc vous laissez baver devant un autre trailer du jeu, celui dans lequel on peut entendre le thème de Terra. L’espoir fait vivre, la musique aussi. Avec un peu de chance, on sera doublement vivant dans quelques mois.


1 commentaire:

  1. En termes de jeux de rythmes avec une pointe de RPG (levels, équipements à acheter/upgrader), je citerais la saga Patapon sur PSP, que nous avons eu le bonheur de voir débarquer chez nous. :-)

    Sinon, je te rejoins complètement, c'est frustrant de voir certaines pépites (et Theatrhythm en est une; c'est carrément LE jeu qui me ferait acheter la 3DS, avec Kingdom Hearts 3D) ne pas sortir des frontières Japonaises.

    Au-delà des aspects de coût de traduction et de rentabilité des jeux sur le territoire Européen, j'ai parfois l'impression que les éditeurs Japonais ne nous pensent pas 'au niveau' de leur jeu, pas assez 'hardcore gamers', pas assez habiles de nos mains, pas assez sensibles à leur culture... Je me trompe peut-être en pensant ça; mais si eux pensent ça de nous, ils se trompent, c'est certain.

    Le mot de la fin: merci pour ton article que j'ai pris grand plaisir à lire.

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